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Égalité Santé demande un arrêt des démarches pour privatiser la gestion du Programme Extra-Mural

Dieppe, le 29 novembre 2017— Égalité Santé en Français a déposé le 24 novembre une motion à la Cour du Banc de la Reine à Moncton demandant une injonction interlocutoire qui aurait comme obligation de cesser toutes démarches reliées à ou visant la privatisation de la gestion des services extra-muraux par le gouvernement de la province du Nouveau-Brunswick.

Égalité Santé soutient, dans sa demande de révision judiciaire déposée le 2 novembre 2017, que le ministre de la Santé n’a pas le pouvoir de privatiser la gestion du Programme Extra-Mural et que cette privatisation va à l’encontre des intérêts de la communauté francophone et de la position du réseau de santé de la communauté francophone : le réseau Vitalité.

De plus, Égalité Santé demande à la Cour que soient entendues en même temps la demande de révision judiciaire de la décision de privatiser la gestion du Programme Extra-Mural et l’action en justice déposée le 13 juin 2017.

Il faut se souvenir qu’Égalité Santé a déposé le 13 juin 2017 une poursuite pour réclamer les droits constitutionnels de la communauté francophone en santé. Égalité Santé demande que tous les membres du Conseil d’administration soient élus par la communauté, qu’ils et elles choisissent la présidence du Conseil d’administration parmi les membres élus, que la direction générale soit embauchée par le Conseil d’administration et qu’elle soit redevable au Conseil et non au ministre.

De plus, Égalité Santé réclame que tous les services hospitaliers soient sous la responsabilité de la régie et que la régie de santé Vitalité ait les mêmes services de soins de santé que la régie anglophone.

Égalité Santé est représentée dans les deux causes par Me Ronald Caza et Me Gabriel Poliquin de la firme CazaSaikaley.

Les changements proposés à la Loi sur les régies régionales de la santé sont préoccupants

Bathurst, le mercredi 22 novembre 2017 – Le Réseau de santé Vitalité est très préoccupé par les modifications que propose le gouvernement à la Loi sur les régies régionales de la santé dans le cadre de son projet de loi 5 Loi concernant les services extra-muraux.

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2017 11 22 Les changements proposés à la Loi sur les régies régionales de la santé sont préoccupants _ Vitalité

Le Conseil d’administration de Vitalité doit imposer un moratoire à la décision de son PDG sur les traitements pour le cancer aux hôpitaux de Grand-Sault et Saint-Quentin

Dieppe, le 24 novembre 2017—Égalité Santé demande au Conseil d’administration du réseau de santé Vitalité un moratoire à la décision du PDG, Gilles Lanteigne, de mettre fin au traitement pour le cancer aux hôpitaux de Grand-Sault et de St-Quentin.

Ce dossier aurait dû et doit être étudié par le Conseil d’administration de Vitalité. Le Conseil ne pourra certainement pas considérer cette question lors d’une réunion régulière. Le Conseil d’administration doit avoir une réunion spéciale et trouver un moyen d’entendre toutes les parties intéressées par ce dossier, selon le Dr Hubert Dupuis.

« Le PDG fait actuellement avec ce dossier ce qu’il reproche au ministre Bourque de faire avec le dossier de l’Extra-Mural » ajoute Dr Dupuis. Il n’a pas consulté et, surtout, il a pris une décision qui ne relève pas de lui mais du Conseil d’administration. « Tout est comme dans le cas de l’Extra-Mural » précise Dr Dupuis. Posons-nous la même question que nous nous posons pour l’Extra-Mural : « qu’est-ce qui ne fonctionnait pas ? » Nous aurons la même réponse dans les deux cas : RIEN ne fonctionnait mal ! de dire Dr Dupuis. Il n’y avait pas urgence de faire des changements. Prenons le temps d’étudier le dossier et laissons ceux qui ont le pouvoir décider. Dans les deux cas, le pouvoir appartient au Conseil d’administration de Vitalité.

Si Vitalité se plaint que le ministre Bourque est en train de « déplumer » le réseau de santé, son PDG est en train de « déplumer » deux hôpitaux de la communauté francophone et c’est inacceptable. Le réseau a besoin de la communauté et la communauté a besoin de ses hôpitaux, de dire Dr Dupuis.

Il y a une vieille expression qui dit ceci « ne fais pas aux autres, ce que tu ne veux pas que l’on te fasse »

Le premier ministre Gallant doit retirer le projet de loi 5

Dieppe, le 16 novembre 2017–Égalité Santé demande au premier ministre Brian Gallant de retirer le projet de loi 5 Loi concernant les services extra-muraux et de suspendre toutes les démarches entourant la gestion du Programme Extra-Mural. Égalité Santé soutient qu’il y trop d’inexactitudes et d’inconnus dans le projet d’entente avec Medavie. De plus, selon le Dr Hubert Dupuis, président d’Égalité Santé, la population doit se prononcer sur ce projet.

Égalité Santé ne comprend pas pourquoi la Loi sur les régies régionales de la santé doit être modifiée pour donner le pouvoir au ministre de conclure des ententes avec une entreprise privée. Les ministres Boudreau et Bourque ont pourtant soutenu depuis le début du projet que le ministre de la Santé avait le pouvoir de conclure de telles ententes. Pourquoi le gouvernement doit-il modifier la Loi, ajoute Dr Dupuis. Les ministres de la Santé auraient-ils affirmé des inexactitudes?

Le ministre Bourque soutient que la Société médicale du N.-B. appuie le projet avec Medavie, ce qui est inexact. Comment pouvons-nous faire confiance au ministre Bourque, comme il nous le demande, alors qu’il soutient ces deux inexactitudes ?  Devons-nous lui faire confiance et nous réveiller dans quelques mois avec un désastre économique et des soins de santé en péril? La santé est primordiale et doit prévaloir. Le contrat avec Medavie peut être mis de côté puisqu’il n’est pas encore signé, toujours selon le ministre Bourque.

Selon Égalité Santé, le gouvernement de Brian Gallant est en train de déshabiller la régie de ses services hospitaliers, un service à la fois. Ce projet de loi no 5 enlève à la communauté francophone la gestion et la gouvernance de services essentiels à sa survie, à son développement et à son épanouissement pour les donner à une entreprise privée non redevable à la population.

Avons-nous les moyens de mettre en péril notre système de santé de conclure Dr Dupuis.