Dieppe, le premier juin 2018—- Égalité Santé en Français joint sa voix aux organismes comme la Société de l’Acadie du N.-B. (SANB) et la Fédération des étudiants et des étudiantes du Centre universitaire de Moncton (FÉÉCUM) qui déplorent l’inaction et le silence de L’Association des infirmiers et infirmières du Nouveau-Brunswick (AIINB) dans le dossier de l’évaluation des diplômés. Pour le président d’Égalité Santé, Dr Hubert Dupuis, « il est temps de corriger cette situation discriminatoire pour nos diplômés francophones ».
Selon Égalité Santé, l’AIINB doit mettre de côté le NCLEX-RN immédiatement et mettre en place une évaluation alternative temporaire jusqu’à ce qu’elle ait adopté une nouvelle évaluation pour tous les diplômés qui veulent pratiquer au Nouveau-Brunswick. Cette nouvelle évaluation devra respecter les principes de notre Loi sur les langues officielles du Nouveau-Brunswick.
Égalité Santé demande également au Premier ministre Gallant de s’impliquer immédiatement et publiquement dans le dossier puisqu’il ne peut pas déléguer sa responsabilité comme Premier ministre de faire respecter la Loi sur les langues officielles du Nouveau-Brunswick.
Égalité Santé appuie les démarches juridiques entreprises dans ce dossier par la SANB et la FÉÉCUM pour mettre fin à cette discrimination envers nos diplômés francophones en science infirmière.
Dr Dupuis ajoute que « Le Premier ministre Gallant et l’AIINB doivent dans les plus brefs délais mettre fin à leur silence et corriger cette discrimination envers les diplômés francophones. »