Dieppe le 19 février 2020 – La sortie du premier ministre dimanche soir est un exemple concret que la politique joue un trop grand rôle dans la prise de décisions sur les soins de santé. Le gouvernement actuel veut consulter la population pour la convaincre de l’efficacité de son plan, alors que l’on sait qu’elle refuse ce plan. Ce dont la population a besoin, c’est d’un nouveau plan qui pourra assurer des soins de santé aux communautés rurales et à l’ensemble des citoyens du Nouveau-Brunswick.
C’est une des conclusions auxquelles est parvenu le Conseil d’administration d’Égalité santé en français lors de la réunion tenue le 17 février. Le Conseil formé de représentants de différentes régions de la province a aussi perdu confiance dans les dirigeants de la régie Vitalité qui n’ont pas su défendre les intérêts des communautés qu’ils représentent et plus particulièrement nos communautés rurales.
Le Conseil d’administration d’Égalité santé a unanimement adopté deux résolutions demandant le congédiement du directeur général de la régie, Gilles Lanteigne, et la démission de la présidente du Conseil d’administration, Michelyne Paulin. Madame Paulin et monsieur Lanteigne ont empêché les membres du Conseil d’administration de jouer leur rôle soit celui de voir aux intérêts de nos communautés en santé.
De plus, ils ont instauré un climat de peur d’être poursuivi au sein du Conseil d’administration au point tel que les membres craignent de donner publiquement leur opinion sur des sujets d’ordre général comme le plan Lanteigne-McGrath.