L’annonce de la fermeture de l’urgence du Centre Hospitalier Universitaire Dumont (CHUD) aux ambulances et patients couchés, même temporaire, est une autre preuve de l’inefficacité de la structure administrative mise en place en 2015-2016 et de la mauvaise gestion du réseau de santé Vitalité selon le porte-parole d’Égalité santé en français (Égalité Santé), Jacques Verge.
Cette fermeture est selon le réseau causée par un manque de personnel soit des infirmières et infirmiers. Comment se fait-il qu’en 2015-2016, tous ces postes étaient comblés et qu’actuellement nous aurions un manque d’au-delà de 100 postes d’infirmières et infirmiers non comblés dont 25 uniquement à l’urgence, ajoute Monsieur Verge.
Que s’est-il passé depuis cinq ans ? La centralisation à outrance, la disparition de la gestion locale, une démoralisation et un désengagement du personnel ! Égalité Santé a dénoncé en 2019 et continue de dénoncer cette structure administrative et ce manque de leadership des gestionnaires à distance qui contribuent à créer de toutes pièces la pénurie criante du personnel infirmier.
Nous avons aussi vu un aveuglement volontaire des membres du Conseil d’administration par rapport aux préoccupations du personnel. Tout ceci fait en sorte que le réseau de santé francophone dépérit à vue d’œil.
Ce n’est donc pas surprenant que le communiqué émis le 7 mai pour annoncer « Ambulances to be diverted from Dr. Georges-L.-Dumont University Hospital Centre this weekend » est d’abord en anglais et suivi par le texte français. Encore plus significatif, le communiqué encourage les patients avant de se rendre à l’urgence de consulter le site AlorsPourquoiAttendre.ca qui se retrouve sur le site du réseau anglophone même dans sa version française.
Le Premier ministre Higgs a déjà affirmé que nous n’avions pas besoin de deux réseaux de santé. Il n’aura pas besoin de l’imposer. Les gestionnaires et le Conseil d’administration du réseau Vitalité sont en train de faire un travail exemplaire de démolition du CHU-Dumont.
Il est primordial que la communauté acadienne et francophone du sud-est se mobilise pour sauver son hôpital.