Dieppe, le 25 juin 2020—Le 6 avril dernier, en plein cœur de la crise de la COVID-19, le conseil d’administration d’Égalité santé en français faisait retentir une sonnette d’alarme sur la mauvaise gestion de la crise sanitaire par la direction générale du Réseau de santé Vitalité. Le Réseau affirmait, à ce moment-là, être prêt. Avec les derniers développements à l’hôpital régional de Campbellton, force est de constater qu’encore une fois, la direction ment à la population et, en plus, elle contraint ses employés au silence. Il est plus que temps que le ministre de la Santé fasse la lumière sur cette situation et passe à l’action par le remplacement immédiat de la direction générale.
La mauvaise gestion du Réseau de santé Vitalité fait les manchettes des médias depuis trop longtemps déjà. Les entrevues accordées aux médias par différents médecins ou par Paul Brunet, avocat et président du Conseil pour la protection des malades au Québec dans les derniers jours sont la preuve que la situation a assez duré. Déjà, le 6 juin 2016, les médecins du CHU-Dumont demandaient le congédiement de Gilles Lanteigne. Les médecins accusent Gilles Lanteigne d’avoir imposé une nouvelle structure organisationnelle au sein de la régie en dépit des objections qu’ils ont formulées à plusieurs reprises. Au lieu de les écouter, ils affirment que le dirigeant a « accéléré » la mise en place de cette nouvelle structure qui centralise davantage la prise de décisions. Un texte repris sur le site Web de Radio-Canada.
Si une deuxième vague de contamination frappait le Nouveau-Brunswick, Égalité santé en français est inquiet de la qualité des soins de santé que pourra recevoir la communauté francophone. Comme pour le virus de la COVID-19, il faut s’assurer de faire un bon nettoyage au Réseau de santé Vitalité pour faire disparaître ce virus qui empêche les médecins, les infirmières ainsi que tous les employés de servir adéquatement la population dans un climat de confiance et de sécurité. Le ministre de la Santé ne peut plus faire la sourde oreille, il en va de la sécurité des citoyens francophones non seulement ici au Nouveau-Brunswick, mais chez nos compatriotes gaspésiens voisins, tributaires des services d’urgences de Campbellton pour lesquels leur gouvernement paie grassement la province.
Égalité santé en français œuvre depuis 2008 pour le retour de la pleine gestion de la régie de santé Vitalité par le biais d’un conseil d’administration élu au suffrage populaire et indépendant du ministère de la Santé du Nouveau-Brunswick.