Dieppe, le 5 novembre 2020— Les récentes déclarations de l’ancien directeur général du réseau de santé Vitalité, Gilles Lanteigne, dans les journaux de la famille Irving, ont de quoi nous surprendre de déclarer Jacques Verge, porte-parole d’Égalité santé en français (Égalité Santé).
Gilles Lanteigne avait, comme directeur général du réseau, la mission de voir au développement du réseau de santé francophone mais tout ce que nous avons vu durant son mandat de cinq ans, ce sont des fermetures de services de soins de santé comme l’oncologie à Grand-Sault et St-Quentin ou des interruptions de services comme l’obstétrique à Bathurst ou la pédiatrie à Campbellton. Il a même fermé un hôpital dans une période de pandémie et a nié les problèmes du Centre Restigouche jusqu’à la sortie du rapport de l’Ombud. Nous avons vu des débordements aux urgences et à chaque occasion, le problème qu’il identifiait était celui du manque de personnel. Au cours des cinq dernières années, Gilles Lanteigne n’a pas proposé ou trouvé des solutions à ces problèmes.
Maintenant à la retraite, il propose de partager des services avec la régie Horizon. En aucun temps, ce sujet ne fut discuté lors des réunions de Vitalité. Quelles sont ses véritables intentions? Est-ce qu’il se cherche un emploi sachant que la ministre de la Santé veut une réforme dans les six prochains mois? Veut-il s’associer à Kris Austin pour nous assimiler?
Au lieu de voir le réseau Vitalité progresser comme institution de notre communauté francophone et acadienne, nous avons vu un recul de notre réseau et les propositions de Lanteigne nous dirigent directement vers une gestion bilingue donc anglaise du système de santé… vers une seule régie de santé!
Égalité Santé est de plus en plus convaincu qu’il faut nommer comme direction générale du réseau une personne qui croit dans notre réseau comme une institution essentielle au développement et à l’épanouissement de notre communauté linguistique. Cette personne devra donner un coup de barre dans les orientations de notre réseau, décentraliser la prise de décision au niveau local, redonner le droit de parole aux professionnels de la santé et surtout voir au développement de ce réseau de santé.
Égalité Santé soutient que la communauté francophone et acadienne a droit à un réseau de santé distinct de celui de la communauté anglophone, qu’elle a droit de le gérer et de le gouverner et que ce réseau doit être doté des mêmes services de soins de santé que celui de la communauté anglophone.
Jamais un directeur général et une présidente n’auront autant nui au développement de notre réseau de santé que Gilles Lanteigne et Michelyne Paulin et, de ce fait, nui au développement d’une institution essentielle pour notre communauté, de conclure monsieur Verge.