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Dieppe, 22 octobre 2015 – Égalité Santé en Français (ÉSF) se questionne sur le rôle que joue actuellement le Conseil d’administration du Réseau Vitalité depuis quelques réunions. Selon le Dr Hubert Dupuis, président d’ÉSF, le Conseil d’administration ne rempli plus ses fonctions telles que stipulées par la Loi, mais surtout, il ne joue plus le rôle qui lui revient en tant qu’institution francophone.

Lors de la dernière réunion du Conseil d’administration, aucun membre de ce Conseil n’a questionné – du moins en public – la création d’un poste de vice-président, Ressources humaines, Gestion des contrats et des projets d’infrastructure majeurs, créé par le PDG du Réseau, Gilles Lanteigne. Effectivement, la résurrection de ce poste a été annoncée quelques jours avant la réunion du Conseil d’administration du 6 octobre 2015.

Toutefois, l’article 20 de la Loi sur les régies de santé régionales stipule clairement que « les activités et les affaires internes d’une régie régionale de la santé sont dirigées et gérées par un conseil » d’administration formé de 15 membres. Par conséquent, le CA aurait dû approuver la création du poste avant qu’il ne soit annoncé publiquement.

Dr Dupuis ajoute que l’abolition de ce poste, parmi d’autres, a été réalisée lors de la restructuration du 25 février 2013 par le directeur général de l’époque, Rino Volpé. Celui-ci avait alors reçu l’aval du Conseil d’administration, tel qu’entendu par la Loi.

« Nous devons nous poser les questions suivantes », ajoute Dr Dupuis. « La première question est de se demander pourquoi nous avons besoin d’un tel poste puisque le réseau a fonctionné sans ce poste depuis plus de trente (30) mois.  Est-ce que la situation des ressources humaines est devenue si problématique ? Si oui, à partir de quels constats a-t-on décidé que la situation est problématique ? »

Il faut aussi se demander pourquoi le nouveau PDG a besoin d’une personne à ce poste alors que les deux autres personnes qui l’ont précédé n’en avaient pas besoin ? Est-ce un manque de compétence du nouveau PDG ou une commande politique ? Sommes-nous en train d’assister au retour d’une structure centralisatrice comme nous avions et qui ne fonctionnait pas ?

Si le contexte financier est si désastreux que l’on songe à fermer des urgences et ainsi mettre des vies en danger ou encore à fermer près de 100 lits dans le Réseau, quelle devrait être la priorité d’un PDG ? La réponse est simple, selon le Dr Dupuis. « Les patients doivent toujours passer en premier ! »

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