Le président du personnel médical de la zone 1B du réseau de santé Vitalité, Dr Rémi LeBlanc, exhorte le PDG
Le Réseau de santé Vitalité, au Nouveau-Brunswick, s’apprête à ajouter un poste de vice-président à sa haute direction. Il s’agit du deuxième en quelques mois.
L’ancien directeur médical de la Zone du Nord-Ouest du Réseau de santé. Vitalité dit avoir été congédié sans qu’on lui donne de raisons en avril 2015 tout en lui accordant un dédommagement de plus de 250 000 $ qui correspond à l’équivalent d’un an de salaire.
Au N.-B., un cadre du Réseau de santé Vitalité congédié a reçu son plein salaire pendant les 13 mois qu’il a passés à la maison.
Le Réseau de santé Vitalité a également décidé de resserrer les règles en ce qui concerne les fumeurs.
Dieppe, le 9 décembre 2015 – Récemment, le Réseau de santé Vitalité a annoncé qu’il allait tenir une rencontre sur le Plan des services cliniques avec son Conseil d’administration (CA) le 14 décembre prochain et que cette réunion allait se tenir à huis clos, allant ainsi à l’encontre de la Loi sur les régies régionales de santé.
Selon le président d’Égalité Santé en Français, Dr Hubert Dupuis, le Plan des services cliniques est une responsabilité du Réseau prévue en vertu de la Loi sur les régies régionales de santé (article 32). Le Plan doit détailler la description des services cliniques (soins de santé) que le Réseau va offrir à sa clientèle. Au-delà d’une simple énumération des services, le Plan doit comprendre le lieu où ces services seront offerts et de quelle façon ils seront offerts. Il est également clairement stipulé que le Réseau doit consulter la population lors de ses réunions (article 33).
Or, le Réseau vient de nous confirmer que cette réunion aura lieu à huis clos, ce qui va à l’encontre de sa propre politique, ajoute Dr Dupuis. « Il nous semble de plus en plus évident que le Réseau Vitalité tient, au préalable de chacune des réunions de son CA, des réunions à l’abri des regards où les membres sont informés des décisions qui seront présentées au public. Les membres du CA ont clairement déjà été avisés de la situation puisqu’ils ne posent presque jamais de questions lors des réunions publiques, ce qui n’est pas normal », continue le Dr Dupuis.
Les réunions publiques du Réseau Vitalité se transforment en de pures formalités pour se conformer à la loi et bien paraître, alors qu’elles devraient être utilisées pour débattre des sujets importants qui visent le développement et la saine gestion de notre système de santé francophone.
Il est temps que le Conseil d’administration joue réellement son rôle et que les discussions de ce dernier soient toutes publiques comme sa politique (CA-120) le précise. Les citoyens et citoyennes ont le droit de prendre part aux discussions et de contribuer au processus décisionnel en exprimant leurs commentaires et suggestions. C’est l’entière responsabilité du CA de s’en assurer. Chose certaine, il ne peut pas continuer longtemps à servir d’étampe aux décisions du ministre de la Santé ou de son employé, le PDG du Réseau Vitalité.
Edmundston, le 1er décembre 2015 – Le Conseil d’administration du Réseau de santé Vitalité a tenu sa réunion publique ordinaire le mardi 1er décembre 2015, à Edmundston.
Bathurst, le 27 novembre, 2015 – Le Réseau de santé Vitalité a entrepris un vaste exercice afin de revoir la façon dont il offre les soins et les services de santé dans le but de mieux répondre aux besoins de la population. Cette démarche permettra d’améliorer les services, de les rapprocher des citoyens et d’assurer qu’ils soient viables aux plans financiers et cliniques.
Le Réseau de santé Vitalité rend public un document de réflexion qui doit guider le virage qu’il compte faire pour « mieux répondre aux besoins de la population » et s’assurer que les soins de santé soient « viables
La nouvelle que le Réseau de santé Vitalité souhaite fermer plus de lits que prévu dans le Restigouche est loin d’inspirer confiance ailleurs dans la province. Plusieurs questions demeurent.