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Les négociations entre les médecins et le ministère de la Santé du Nouveau-Brunswick avancent dans le but de dénouer une impasse et de permettre l’ouverture du nouveau foyer de soins d’Edmundston.
Plusieurs intervenants au Nouveau-Brunswick expriment de l’inquiétude à la suite de la proposition du Réseau de santé Vitalité de fermer une centaine de lits dans ses hôpitaux.
Dieppe, le 15 octobre 2015 – C’est avec grande émotion qu’Égalité Santé en Français (ÉSF) salue le riche héritage qu’a légué le Dr J.W. Georges Grondin à la communauté francophone et acadienne du Nouveau-Brunswick.
Grâce à la force, la détermination et le courage du Dr Grondin – que l’on peut considérer comme l’un des trois grands pionniers de l’institution francophone qu’est le centre hospitalier universitaire Dr-Georges-L.-Dumont – la communauté francophone et acadienne du Nouveau-Brunswick peut aujourd’hui bénéficier d’un système de santé francophone fort et en continuelle croissance.
Dr Grondin était d’abord et avant tout un homme de valeurs ; tout au long de sa carrière, ses confrères et collègues de travail l’ont reconnu comme un grand défenseur des patients et de la communauté francophone dans son ensemble. Passionné de son travail et de la cause francophone et acadienne, Dr Grondin a contribué activement à la planification en vue de la construction de l’hôpital Dr-Georges-L.-Dumont. Sans la vision de cet homme, le système de santé francophone de notre province ne serait pas le même aujourd’hui, et pour cela, nous lui sommes éternellement reconnaissants.
Dr Grondin a compris l’importance de la bataille des Francophones et des Acadiens du Nouveau-Brunswick ; il a pris les rênes de cette bataille tout au long de sa carrière, et il peut être fier de ses victoires.
L’Acadie vient de perdre un autre de ses grands bâtisseurs et un pionnier du système de santé francophone. ÉSF offre ses plus sincères condoléances à sa famille et ses proches.
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POUR INFORMATIONS OU COMMENTAIRES:
Dr Hubert Dupuis, président
Un rapport de l’Institut canadien d’information sur la santé indique qu’entre 2013 et 2014, le nombre de médecins au pays a augmenté de près de 3 %, mais en Atlantique la tendance est à la baisse.
Fredericton passe en deuxième vitesse pour recruter de nouveaux médecins, mais les finissants en médecine ne sont pas pour autant à la veille de recevoir de meilleurs incitatifs pour s’établir au Nouveau-Brunswick.
Dieppe, 31 août 2015 – Égalité Santé en Français (ÉSF) se réjouit de la position prise par les médecins de l’Hôpital de Grand-Sault par rapport à la possibilité de fermer les urgences de certains hôpitaux de minuit à 8 heures du matin, telle qu’avancée par le président-directeur général par intérim du Réseau Vitalité Jean Castonguay en juin dernier.
Selon le Dr Hubert Dupuis, président d’ÉSF, il est impensable que le gouvernement évoque même la possibilité de mettre en danger la survie de nombreuses personnes au Nouveau-Brunswick en réduisant les heures d’ouvertures des urgences. Le gouvernement a le devoir, et l’obligation morale, de veiller à la sécurité, la santé et la survie de sa population et des personnes qui transigent dans la province. « Songer à fermer une urgence même durant quelques heures est injustifiable », déclare Dr Dupuis.
Réduire les activités d’urgences dans la province signifie également diminuer les heures de travail du personnel, voire éliminer des emplois clés contribuant à l’économie du Nouveau-Brunswick. Depuis des décennies, le gouvernement, qu’il soit libéral ou conservateur, investit des millions pour créer des emplois. Éliminer des postes liés au bon fonctionnement des urgences viendrait à l’encontre des efforts déployés jusqu’à maintenant pour soutenir l’économie de la province.
ÉSF met en question le droit du ministère et du ministre de la santé de s’interroger sur ce sujet. Pour ÉSF, la gestion des institutions de santé de la communauté francophone du Nouveau-Brunswick est un droit constitutionnel reconnu dans la Charte canadienne des droits et libertés. C’est au Conseil d’administration du Réseau Vitalité de gérer ses institutions. Celui-ci s’est déjà prononcé contre la fermeture des urgences et la réduction des services dans les hôpitaux francophones en milieu rural.
Dr Dupuis ajoute que cette question est sur la table de discussion depuis le renvoi du PDG Rino Volpé en novembre 2014 et surtout, depuis l’intérim de monsieur Jean Castonguay. « Si le gouvernement veut épargner, qu’il coupe les contrats avec les firmes comptables comme Raymond Chabot Grant Thorton qui ne connaissent rien en santé. Les gens ne sont pas numéros ! », conclut-il.
Le ministre de la Santé du Nouveau-Brunswick, Victor Boudreau, rappelle que son gouvernement n’a encore pris aucune décision sur l’avenir du service d’urgence de l’Hôpital de Grand-Sault.
Les médecins de l’Hôpital de Grand-Sault affirment que si leur urgence est fermée la nuit, des vies seront perdues.
Les médecins du CHU Dumont et de l’hôpital de Moncton tiennent à exprimer leur désarroi face à l’octroi du service de séquençage d’ADN à Saint-Jean.