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Fermetures d’hôpitaux: le Comité Action H craint que l’histoire se répète

CARAQUET – Les militants du Comité Action H espèrent que l’histoire ne se répétera pas à Caraquet.

Plusieurs services ont été amputés à l’Hôpital de l’Enfant-Jésus de Caraquet en 2005 à la suite d’une réforme du système de santé du gouvernement progressiste-conservateur de Bernard Lord.

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2015 01 13 Fermetures d’hôpitaux_ le Comité Action H craint que l’histoire se répète _ Acadie Nouvelle

GILBERT FINN

L’Acadie vient de perdre une de ses plus importantes bouées. L’Honorable Gilbert Finn a été un des plus grands promoteurs de l’Acadie et un de ses plus grands défenseurs. Il a été de toutes les luttes, que ce soit pour contribuer aux revendications de la société acadienne ou pour s’assurer qu’elle maintienne ses acquis.

En santé, nous lui sommes infiniment reconnaissants pour l’obtention de l’hôpital Dr-G.-L.-Dumont et pour le bon fonctionnement de cette institution alors qu’il occupait la présidence de son Conseil d’administration. Sans jamais avoir été un politicien, il a été un homme politique de grande influence. Il connaissait la scène politique et savait comment la communauté acadienne pouvait tirer son épingle du jeu pour obtenir ce dont elle avait besoin. Très souvent, il lui a ouvert le chemin sans jamais en prendre le crédit.

Lors de la réforme en santé de 2008, il a participé à la fondation d’Égalité Santé en Français et a siégé à son Conseil d’administration jusqu’en 2010. C’était un homme qui pesait ses mots, et dont les interventions réfléchies étaient écoutées avec grande attention. Sa sagesse et son savoir-faire ont été une grande source d’inspiration. Même après sa retraite de notre Conseil, il a toujours continué de suivre nos démarches avec intérêt.

L’Acadie se souviendra de lui comme d’une personne noble, fière et humble. Un grand allié de la cause acadienne, l’Honorable Gilbert Finn nous manquera énormément. Toutes nos condoléances à sa famille et ses proches.

Dr Hubert Dupuis, président

 

 

Nécessaire dualité

Nécessaire dualité

N’est-il pas étrange, voire bizarre, que certains individus soutiennent que pour des raisons d’ordre économique et constitutionnel on devrait éliminer les deux régies de santé de notre province et en faire une seule?

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Pour ne pas mentionner le terme d’ignorance, une telle position reflète une méconnaissance historique et juridique des articles de la Charte canadienne stipulant que les minorités linguistiques de chaque province canadienne ont un droit sacré et constitutionnel dans la gestion de leurs propres institutions.

D’autres personnes, surtout chez celles qui s’opposent au bilinguisme officiel, avancent même la thèse qu’il faudrait éliminer la dualité au sein du ministère de l’Éducation. Avec de telles mesures, elles prétendent que le gouvernement épargnerait chaque année plusieurs millions de dollars et les contribuables paieraient ainsi moins d’impôts ou de taxes.

Si un jour, par malheur, l’électorat faisait l’erreur de mettre au pouvoir de telles personnes à gouverner notre province, il est évident que le Nouveau-Brunswick perdrait vite son statut de province officiellement bilingue.

Imaginons l’existence d’une seule régie provinciale. Sans l’ombre d’un doute, elle serait évidemment constituée d’une majorité d’anglophones qui imposerait ses vues sur l’ensemble du système tout en favorisant d’abord les intérêts de la majorité.

Souhaitons que le nouveau gouvernement dirigé par Brian Gallant ne se laisse pas influencer par ces aventuriers dangereux. Une telle approche dans le sens de ces idéologues anéantirait immédiatement la paix sociale et occasionnerait, bien sûr, une poursuite juridique juste et triomphante. Le résultat serait humiliant pour le gouvernement. Évidemment, les soi-disant économies anticipées seraient vite dissipées par les frais de traduction et d’interprétation liés à de tels arrangements administratifs. Et comme on le sait aussi, les coûts causés par le désordre public sont beaucoup plus élevés que les modiques sommes nécessaires au maintien de la paix sociale.

En ce début de l’année 2015, à tous et à toutes, je vous souhaite santé, joie, bonheur, prospérité et paix.

Alcide F. LeBlanc

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