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Les francophones en situation de rattrapage

Dieppe, le 27 janvier 2015 – Depuis plusieurs années, les gouvernements ont reconnu que les institutions francophones en éducation et en santé au Nouveau-Brunswick devaient être mieux financées. En santé, le gouvernement libéral de Shawn Graham a reconnu en 2010 que le réseau de santé francophone méritait un plan de rattrapage sur cinq ans. En novembre 2012, le gouvernement conservateur de David Alward confirmait ce fait et publiait son plan de rattrapage de quelques 10 millions de dollars sur cinq ans.

2015 01 27 Communiqué ÉSF Plan de rattrapage

La situation de nos institutions de santé et d’éducation n’a pas changé selon le président d’Égalité Santé en Français (ÉSF), Dr Hubert Dupuis. « Le réseau de santé Vitalité a fait des coupures budgétaires et a amélioré ses pratiques à un point tel qu’il a accumulé un surplus en 2013-2014. Il se dirige même vers un deuxième surplus qui serait, celui-ci, de l’ordre de quelques 12 millions de dollars », explique Dr Dupuis. À l’opposé, le réseau de santé Horizon a fait moins de coupures au niveau de son personnel et a même augmenté ses dépenses en 2013-2014.

« Ces surplus réalisés par le réseau de santé Vitalité doivent être réinvestis dans Vitalité. Ce n’est pas avec le budget de 10 millions de dollars du Plan de rattrapage annoncé en novembre 2012 que nos institutions de santé francophones seront égales à celles du réseau Horizon », continue le Dr Dupuis.

Face à ce constat, la question à se poser est la suivante : dans l’ensemble du secteur de la santé, où peut-on faire des économies ? « Ça nous apparaît peu logique de couper dans le réseau de santé qui a gagné en efficacité et a réduit ses dépenses. De plus, le réseau Vitalité ne peut être considéré comme égal au réseau Horizon lorsque nous regardons les services secondaires et tertiaires que celui-ci offre en double, sinon en triple », avance le Dr Dupuis.

« Les lois reconnaissent que les institutions francophones au Nouveau-Brunswick doivent être égales à celles de la communauté anglophone. Ces lois stipulent clairement que la province est responsable de s’assurer que les institutions des deux communautés soient égales, affirme le Dr Dupuis. Ce n’est pas le temps de couper dans le réseau francophone, au contraire. »

Financement du réseau jeunesse en santé mentale du Nouveau-Brunswick

FREDERICTON (GNB) – Une nouvelle initiative de santé mentale des jeunes, appelée ACCÈS NB, a été dévoilée, aujourd’hui, à la Résidence du gouverneur. Le lancement était coordonné par le Bureau du défenseur des enfants et de la jeunesse et le Dr Ashok Malla, de l’Institut universitaire en santé mentale Douglas à l’Université McGill, qui est le postulant principal pour le projet national.

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L’Équipe d’intervention rapide contre le virus Ebola effectue un exercice de planification avec les responsables provinciaux de la santé publique

FREDERICTON (GNB) – Le ministre de la Santé, Victor Boudreau, et la médecin-hygiéniste en chef, la Dre Eilish Cleary, ont rencontré, aujourd’hui, l’administrateur en chef de la santé publique du gouvernement fédéral, le Dr Gregory Taylor, pour lancer un exercice commun de planification auquel participent des responsables provinciaux de la santé et l’Équipe fédérale d’intervention rapide contre le virus Ebola.

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Respecter les lois, c’est bien – Respecter les droits, c’est mieux

Dieppe, le 21 janvier 2014 – L’organisme Égalité Santé en Français (ÉSF) est heureux des déclarations du premier ministre Gallant et du ministre de la Santé à l’effet que le gouvernement allait respecter les lois dans le cadre de la révision des programmes.

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Selon le président d’ÉSF, Dr Hubert Dupuis, cette déclaration n’est pas suffisante puisque la Loi sur les régies régionales de santé et la Loi sur l’éducation ne respectent pas tous les droits reconnus par les Cours. En effet, la jurisprudence reconnaît à la communauté francophone au Nouveau-Brunswick le droit de gérer et de gouverner ses institutions.

Actuellement, la Loi sur les régies régionales de santé place les pouvoirs de gestion et gouvernance entre les mains du ministre de la santé. Pour respecter les droits de la communauté, il faudrait modifier cette loi afin que tous les membres du Conseil d’administration du réseau de santé Vitalité soient élus. De cette manière, le Conseil d’administration du réseau pourra choisir sa présidence, ainsi qu’embaucher et limoger son PDG. Ce n’est pas le cas actuellement et le renvoi du PDG en novembre 2014 en est une preuve irréfutable, estime le Dr Dupuis.

Le non-respect des droits de la communauté est encore plus évident lorsque le ministre de la santé parle de fermeture d’hôpitaux et de coupures de services de soins de santé au niveau du réseau Vitalité. Selon la jurisprudence, ce pouvoir appartient à la communauté francophone et donc au Conseil d’administration du réseau Vitalité.

« Le Plan de services cliniques dont les médias ont parlé la semaine dernière est une autre preuve que les droits de la communauté francophone ne sont pas respectés. Pire que cela, continue le Dr Dupuis, les fonctionnaires qui ont préparé ce document pour le ministre en décembre 2013 se sont ingérés dans les affaires de la régie Vitalité. Pourtant, la Loi sur les régies régionales de santé stipule clairement que la préparation du Plan régional de la santé et d’affaires incombe à la régie. Pourquoi les fonctionnaires se sont-ils ingérés dans les affaires de la régie ? Ce n’est certainement pas parce que le réseau Vitalité était mal administré ! Il a réalisé un surplus budgétaire en 2013-2014 et en prévoit un autre pour 2014-2015. »

« Où est le problème ? », se demande le Dr Dupuis. « Est-ce possible que les fonctionnaires du ministère ne veulent pas reconnaître les droits de la communauté francophone ? Est-ce possible que les politiciens veulent se garder le pouvoir de nommer leurs amis sur le Conseil d’administration ? »

« La question est posée, conclut Dr Dupuis. Nous avons une seule certitude, c’est que le gouvernement, peu importe le parti politique en place, doit respecter les droits de la communauté francophone et cela, malgré le contexte budgétaire. »

 

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