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La structure administrative implantée en février 2016 a failli et a contribué à la situation de crise des soins aux patients du Réseau de santé Vitalité!

Dieppe, le 11 février 2019 – Devant la crise que vivent plusieurs établissements hospitaliers francophones, la présidente du Réseau de santé Vitalité doit exiger de son président-directeur général (PDG), Gilles Lanteigne, de rendre compte de la gestion générale et de la conduite des affaires internes de la régie (article 26 de Loi sur les régies de santé) lors de la réunion publique qui aura lieu à 13 h à Bathurst le 12 février.

Après 3 ans de fonctionnement, la structure administrative centralisée implantée en février 2016 par le PDG Lanteigne, au nom de la transformation et de la modernisation des soins de santé, a failli et a contribué à la situation de crise que connaît la quasi-totalité des établissements du Réseau de santé Vitalité. Cette crise affecte directement les soins prodigués aux patients dont les nombreux exemples récents en témoignent.

Ce désastreux résultat avait été prévu par les médecins du centre universitaire Dr-Georges-L-Dumont qui avaient manifesté leur désaccord à l’implantation de la structure administrative du PDG Lanteigne.

Cette structure administrative régionale a créé un manque de direction locale et de prise de décision dans chacun des établissements du Réseau. Cela a entraîné en plus d’une démobilisation générale des gens, le surmenage du personnel en place ainsi qu’a poussé un grand nombre de personnels soignants à la limite de l’épuisement professionnel. On fait face maintenant à une carence de personnel tant du secteur infirmier que des autres professionnels. Ce climat toxique s’avère néfaste au recrutement et à la rétention du personnel soignant si nécessaire aux bons soins des patients ainsi qu’à leur sécurité.

Il devient important d’entendre la présidente du Réseau de santé Vitalité, madame Michelyne Paulin, car nous jugeons qu’elle doit être imputable des décisions prises en son nom et en celui de son conseil d’administration par son président-directeur général.

Le Conseil d’administration du Réseau de santé Vitalité doit trouver la solution qui s’impose soit la décentralisation des prises de décision et de remettre les directions locales dans les centres hospitaliers pour corriger la situation.

Égalité Santé en Français œuvre depuis 2008 pour le retour de la pleine gestion de la régie de santé Vitalité par le biais d’un conseil d’administration élu au suffrage populaire et sans ingérence de la part du ministère de la Santé du Nouveau-Brunswick. Ce conseil aurait la responsabilité d’embaucher une personne à la direction générale de la régie.

Égalité Santé soumet un mémoire dans la cadre de la préparation du budget provincial

Égalité Santé en Français a remis au Premier ministre du Nouveau-Brunswick, Blaine Higgs, au Vice premier ministre, Robert Gauvin ainsi qu’au ministre des Finances, Ernie Steeves et au ministre de la Santé, Hugh J. Flemming, un document dans le cadre de la préparation du budget provincial qui doit être annoncé le 19 mars prochain.

Ce document intitulé « Balancer le budget sans enlever de droits : une obligation du gouvernement! » soutient qu’il est possible d’équilibrer le budget tout en respectant les droits des deux communautés linguistiques. Égalité Santé ajoute que les services de santé offerts au sein de la régie francophone ne sont pas égaux à ceux offerts par la régie anglophone, en particulier au niveau des services de santé secondaires, secondaires spécialisés et tertiaires.

Le gouvernement avait reconnu cette inégalité en 2010 et le plan de rattrapage présenté par le ministre Flemming en novembre 2012 était un premier pas dans ce sens mais il a pris fin le 31 mars 2018. Égalité Santé soutient que ce rattrapage doit se continuer.

Pour consulter notre mémoire, il suffit de le télécharger en cliquant ici.