Dieppe, le 24 novembre 2017—Égalité Santé demande au Conseil d’administration du réseau de santé Vitalité un moratoire à la décision du PDG, Gilles Lanteigne, de mettre fin au traitement pour le cancer aux hôpitaux de Grand-Sault et de St-Quentin.
Ce dossier aurait dû et doit être étudié par le Conseil d’administration de Vitalité. Le Conseil ne pourra certainement pas considérer cette question lors d’une réunion régulière. Le Conseil d’administration doit avoir une réunion spéciale et trouver un moyen d’entendre toutes les parties intéressées par ce dossier, selon le Dr Hubert Dupuis.
« Le PDG fait actuellement avec ce dossier ce qu’il reproche au ministre Bourque de faire avec le dossier de l’Extra-Mural » ajoute Dr Dupuis. Il n’a pas consulté et, surtout, il a pris une décision qui ne relève pas de lui mais du Conseil d’administration. « Tout est comme dans le cas de l’Extra-Mural » précise Dr Dupuis. Posons-nous la même question que nous nous posons pour l’Extra-Mural : « qu’est-ce qui ne fonctionnait pas ? » Nous aurons la même réponse dans les deux cas : RIEN ne fonctionnait mal ! de dire Dr Dupuis. Il n’y avait pas urgence de faire des changements. Prenons le temps d’étudier le dossier et laissons ceux qui ont le pouvoir décider. Dans les deux cas, le pouvoir appartient au Conseil d’administration de Vitalité.
Si Vitalité se plaint que le ministre Bourque est en train de « déplumer » le réseau de santé, son PDG est en train de « déplumer » deux hôpitaux de la communauté francophone et c’est inacceptable. Le réseau a besoin de la communauté et la communauté a besoin de ses hôpitaux, de dire Dr Dupuis.
Il y a une vieille expression qui dit ceci « ne fais pas aux autres, ce que tu ne veux pas que l’on te fasse »