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Déclaration Dr Hubert Dupuis, président ÉSF

Déclaration Dr Hubert Dupuis, président ÉSF lors de la conférence de presse de l’AEFNB

Quel beau matin, quelle belle journée. C’est avec un grand plaisir et une énorme gratitude et reconnaissance envers les enseignantes,  les enseignants et l’AEFNB que je suis ici au côté de madame Martin. Comme acadien et francophone, je reconnais le leadership de l’AEFNB. Vous l’avez exercé depuis fort longtemps et tout dernièrement  dans le dossier de l’enveloppe égalitaire.

Ce matin, vous l’exercez encore une fois non seulement en appuyant la cause d’Égalité Santé en Français pour la reconnaissance des droits de la communauté francophone en santé mais de plus vous passez des paroles aux actes par votre contribution financière à notre cause. Trente mille fois merci.

Vous êtes un organisme important et influent de la communauté acadienne et francophone, non seulement en éducation mais au niveau de la survie et du développement de la communauté acadienne et francophone : un véritable rempart contre l’assimilation.

Il est souvent question ce temps-ci de la privatisation de la gestion des services de santé que ce soient les services alimentaires, d’entretien et de transport de nos patients et tout dernièrement de celle du Programme Extra-Mural.

La poursuite que nous avons entreprise le 13 juin 2017 va plus loin que cela. Nous revendiquons le droit pour notre communauté acadienne et francophone à la pleine et entière gestion et à la gouvernance de nos institutions de santé, de nos services hospitaliers qu’ils soient cliniques ou non cliniques et l’égalité réelle de services de soins de santé entre les deux communautés linguistiques du Nouveau-Brunswick.

Pour que notre communauté acadienne et francophone se développe, elle doit absolument contrôler ses institutions. De plus, tant la Charte canadienne des droits et libertés (article 16,1) que la Loi reconnaissant l’égalité des deux communautés linguistiques affirment que les deux communautés linguistiques de notre province « ont un statut et des droits et privilèges égaux, notamment le droit à des institutions d’enseignement distinctes et aux institutions culturelles distinctes nécessaires à leur protection et à leur promotion. »

Le dossier de la santé doit être débattu non seulement au niveau des institutions de santé de la régie mais, également, au niveau des services de santé offerts à l’intérieur de nos écoles francophones. La santé en français dans une institution scolaire francophone est essentielle à notre développement et à notre épanouissement comme communauté linguistique. C’est une des raisons pour laquelle nous avons reçu l’appui de l’AEFNB.

C’est pour cela que nous avons aussi l’appui de plusieurs autres organismes représentés ce matin. Je vais me permettre d’en reconnaître quelques-uns :

FÉÉCUM :   Fédération des étudiants et des étudiantes du Centre universitaire de Moncton

AFANB :   Association francophone des aînés du Nouveau-Brunswick

AFPNB :  Association francophone des parents du Nouveau-Brunswick

SANB :    Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick

SERFNB :  Société des enseignantes et des enseignants retraités francophones du Nouveau-Brunswick

CMD zone 1B     Conseil des médecins et dentistes du CHU-Dumont

Nous venons juste de commencer la demande d’appui auprès des organismes et la réponse est exceptionnelle.

Encore une fois, Égalité Santé en Français désire remercier la présidente de l’AEFNB, madame Lucie Martin, la direction de l’AEFNB, son Conseil d’administration et tous les enseignantes et enseignants membres de l’AEFNB pour votre appui et de votre contribution financière. Votre geste est exceptionnel et nous touche profondément. Il est très apprécié, et surtout il correspond à votre engagement dans le développement et l’épanouissement de la communauté acadienne et francophone de notre province.     À nouveau, merci madame la présidente.

 

Le Nouveau-Brunswick, une démocratie en péril?

Dieppe, le 19 octobre 2017– Égalité Santé en Français s’insurge contre les déclarations du ministre de la Santé, Benoît Bourque, reportées dans l’Acadie Nouvelle du 19 octobre dernier. « Ce genre de déclarations de renvoi et de mise en tutelle n’a pas de place dans notre démocratie » affirme Dr Hubert Dupuis, président d’Égalité Santé.

Ce n’est pas parce qu’un Conseil d’administration majoritairement élu démocratiquement par la communauté francophone et qui agit dans le cadre de la Loi qui le régit, se dit contre une proposition du ministre qu’il doit le menacer de le mettre en tutelle. Les agissements du ministre sont clairement de l’intimidation.

Le Conseil d’administration du réseau Vitalité a analysé les propositions de privatisation du ministre de la Santé et a conclu qu’elles étaient au désavantage du réseau de santé et surtout de la population francophone. Selon le réseau Vitalité, dont le rôle et le mandat est de fournir des soins de qualité, les patientes et patients seront perdants!

Le ministre Bourque doit se rendre compte que c’est non seulement le Conseil d’administration du réseau Vitalité mais la population en général et bon nombre d’organismes francophones qui s’opposent aux projets de privatisation. Le ministre a affirmé le 18 octobre qu’il n’y avait aucune étude faite sur la privatisation du Programme Extra-Mural et aucun appel d’offres pour la privatisation de ce programme. « Sur quoi se base-t-il pour dire que ce modèle de soins de santé sera un meilleur service et de qualité » ajoute Dr Dupuis.

Le gouvernement n’a pas le mandat de faire cette privatisation et le faire serait à l’encontre de la Loi sur les régies régionales de la santé. Ce serait illégal de le faire! Le gouvernement a été élu pour gouverner au nom de la population. C’est cela la démocratie : à la place du peuple. « Et bien, le peuple n’en veut pas de la privatisation »,ajoute Dr Dupuis.

Le Premier ministre doit agir et mettre fin à ces projets de privatisation. Ne pas intervenir signifierait qu’il endosse les déclarations du ministre Bourque et qu’il n’écoute pas la population qui a clairement dit Non à ces projets de privatisation : Non à Sodexo et non à Medavie.

Privatisation des soins aux patients par le gouvernement : le Programme extra-mural (PEM) devrait demeurer au sein du système public

Communiqué du réseau Vitalité

Bathurst, le 1er septembre 2017 – À la suite de l’annonce du gouvernement du Nouveau-Brunswick d’aller de l’avant avec la privatisation du Programme extra-mural (PEM), le Réseau de santé Vitalité est toujours d’avis qu’il serait préférable que la gestion et la prestation des soins à domicile demeurent sous sa responsabilité, au sein du système public.

« Le Conseil d’administration et l’équipe de leadership du Réseau de santé Vitalité sont extrêmement déçus de la décision du gouvernement provincial de privatiser le PEM en le fusionnant avec Ambulance Nouveau-Brunswick qui est géré par la compagnie Medavie », a déclaré la présidente du Conseil d’administration, Mme Michelyne Paulin. Selon elle, cette décision est d’autant plus étonnante puisqu’elle touche aux responsabilités fondamentales des régies régionales de la santé, comme elles sont décrites dans la Loi sur les régies régionales de la santé. « Selon la loi, les régies sont responsables d’assurer la prestation des services de santé et de les administrer sur leur territoire. Comme conseil d’administration, nous sommes perplexes à la suite de cette annonce », a-t-elle poursuivi. « Ce qui est clair, c’est que cette décision va à l’encontre de la position du Conseil d’administration de juin 2016; le Conseil avait alors recommandé au ministère de la Santé de maintenir la gestion et la prestation du PEM sous la responsabilité du Réseau de santé Vitalité. Le Conseil d’administration est inquiet de l’effritement continu de sa gouvernance sur les éléments du système de santé dont il a la responsabilité », a précisé Mme Paulin.  Depuis juin 2016, le Réseau a reçu de très nombreux appuis d’organismes, d’associations et de municipalités d’un peu partout au Nouveau-Brunswick.
Selon le président-directeur général, M. Gilles Lanteigne, cette privatisation des soins à domicile vient enlever au Réseau un outil puissant pour la réalisation de sa mission qui est d’exceller dans l’amélioration de la santé de la population. « Notre récent plan stratégique 2017-2020 insiste sur l’importance d’améliorer les soins et les services de santé primaires afin qu’ils soient intégrés harmonieusement au système de santé et adaptés aux besoins de la population », a-t-il déclaré. Selon lui, les liens étroits déjà établis entre le corps médical, les professionnels de la santé en milieu hospitalier et le personnel du PEM contribuent à l’efficacité et à la qualité des soins offerts à la population. « En morcelant le système de santé de la province en différentes entités, il devient de plus en plus difficile pour nous d’atteindre nos résultats escomptés, notamment en matière de qualité, de continuité des soins, d’efficacité et d’efficience. »

Le Réseau entend faire tout en son pouvoir pour minimiser les effets négatifs de la privatisation pour son personnel.  « Nos employés sont notre plus grande ressource et nous serons là pour les appuyer de notre mieux durant la période de transition », a conclu M. Lanteigne. Le PEM du Réseau compte un personnel de près de 300 équivalents temps plein (ETP), surtout des infirmières et des professionnels de la santé tels que des physiothérapeutes, des ergothérapeutes, des orthophonistes, des diététistes et des thérapeutes respiratoires. En 2016-2017, un peu plus de 207 600 visites à domicile ont été effectuées à partir des 11 bureaux du PEM du Réseau. Considéré comme un leader national en matière de soins à domicile, le PEM offre des soins de courte durée, des soins chroniques, des soins palliatifs, des soins de longue durée et des services de réadaptation.

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Égalité Santé en Français s’oppose toujours à la privatisation des soins de santé

Dieppe, le 1er septembre 2017– Égalité Santé en Français (Égalité Santé) est désolé d’apprendre que le Ministre de la Santé a l’intention de procéder immédiatement avec l’intégration de trois services de soins de santé essentiels de sa communauté acadienne et francophone, soit les services extra-mural, Ambulance NB et le service Télé-Soins, et de confier la gestion de ceux-ci à Médavie Croix Bleue, une entreprise privée.

L’intégration des services mentionnés ci-dessus est anticonstitutionnelle et constitue de l’ingérence de la part du Ministre de la Santé. En procédant avec la privatisation, il s’agit d’une atteinte directe et flagrante aux droits de la communauté linguistique francophone et acadienne à la gestion de ses institutions de soins de santé.

« D’abord, Médavie est une entreprise privée, et réalise des profits qu’elle s’accapare. Elle gère Ambulance Nouveau-Brunswick qui est dispendieux, inefficace et bafoue les droits de la communauté linguistique francophone et acadienne. Ambulance Nouveau-Brunswick offre un service de pauvre qualité pour les francophones et acadiens, ainsi que dans les régions rurales du Nouveau-Brunswick », déclare Dr Hubert Dupuis, Président d’Égalité Santé en Français.

« Malgré le fait qu’Égalité Santé en Français ait avisé le gouvernement de Monsieur Gallant à maintes reprises de ne pas aller de l’avant avec cette privatisation, et en plus qu’Égalité Santé en Français entame une action judiciaire contre le gouvernement du Nouveau-Brunswick pour empêcher celle-ci, M. le Premier Ministre n’écoute pas et va de l’avant avec ses actions pour détruire le réseau de santé Vitalité et ses services de santé francophones», conclut-il.

Égalité Santé en français poursuit le gouvernement du Nouveau-Brunswick

Dieppe, le 14 juin 2017 – Aujourd’hui, une action judiciaire a été entreprise contre le gouvernement du Nouveau-Brunswick, suite à un avis d’action et un avis de question constitutionnelle qui ont été déposés au bureau du procureur général du Nouveau-Brunswick par Égalité Santé en Français (ÉSF) et Monsieur Jacques Verge le 7 avril dernier.

Égalité Santé en français réclame que la communauté linguistique acadienne et francophone ait le droit à la gestion pleine et entière de sa régie de santé. L’organisme s’est engagé à revendiquer la reconnaissance de ces droits devant les tribunaux en vertu de l’article 16.1 de la Charte canadienne des droits et libertés et de la Loi reconnaissant l’égalité des deux communautés linguistiques du Nouveau-Brunswick.

« Ce n’est pas une question de se faire servir dans sa langue, mais d’avoir les institutions de santé francophones pour contrer l’assimilation et permettre la vitalité et le développement de la communauté acadienne et francophone », précise Dr Hubert Dupuis. « Elle doit être maitre chez-elle et mener ses institutions, particulièrement celles de la santé, de façon autonome afin de déterminer son propre avenir », ajoute-t-il.

Égalité Santé en Français s’oppose également aux les projets de privatisation du Ministre de la Santé du Nouveau-Brunswick, l’honorable Victor Boudreau, et soutient la position unanime du conseil d’administration du Réseau de Santé Vitalité.

L’action judiciaire réclame pour la communauté linguistique acadienne et francophone :

  • La reconnaissance du droit à ses institutions de santé distinctes;
  • La reconnaissance du droit à la gestion pleine et entière de ses institutions de soins de santé et de ses centres hospitaliers;
  • L’égalité de services de soins de santé entre les deux régies et une correction des lacunes au niveau des soins secondaires spécialisés et tertiaires;
  • Que l’ensemble des services hospitaliers non cliniques soit rapatrié sous la Régie de Santé Vitalité, y compris la gestion complète de ces services;
  • Le financement et les ressources pour le développement et la réalisation du Centre hospitalier Universitaire Dumont et les Centres Hospitaliers Affiliés Universitaires;
  • La fin de l’ingérence du ministre de la Santé et du ministère dans la gestion de la régie de santé Vitalité.
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