La fermeture de l’hôpital régional de Campbellton le 22 novembre dernier par le réseau de santé Vitalité a été justifiée par le directeur général par l’engorgement de l’hôpital. Le prolongement de la fermeture des services d’obstétrique et de pédiatrie ne peut pas s’expliquer par un nombre de patients en attente d’un placement dans des foyers de soins ou un tsunami gris comme disait le ministre de la santé. « La seule explication pour cette fermeture prolongée de ces deux services est le manque de planification ainsi que la pauvre gestion des services cliniques » selon le président d’Égalité santé en français, Dr Hubert Dupuis.
C’est exactement ce qui s’est passé lors des fermetures de ces services d’obstétriques à l’hôpital Chaleur au cours de la dernière année, d’ajouter Dr Dupuis. Encore une fois, à cause de sa gestion régionale et l’absence de direction locale, le réseau met en danger la sécurité et la santé de ces patientes et patients en les obligeant à voyager près d’une heure en hiver pour se rendre dans un autre hôpital.
Le ministre de la Santé doit demander à son employé, le directeur général du réseau Vitalité, une reddition de comptes sur sa gestion régionale et locale ainsi que sur les services offerts par le réseau Vitalité à la population du Restigouche.
Le Conseil d’administration doit demander des comptes au directeur général sur sa gestion régionale catastrophique mais aussi sur la fermeture de services de soins à l’hôpital régional de Campbellton. Le Conseil d’administration doit connaître les répercussions des fermetures de services de soins de santé sur la population du Restigouche au lieu d’entériner sans questionner le rapport du directeur général. Le réseau a le devoir de discuter de ces fermetures en public lors de sa prochaine réunion du Conseil d’administration le 10 décembre. Les membres du Conseil sont en place pour représenter la population et non pour servir le ministre ou le gouvernement en place.