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Propositions d’ÉSF pour la révision de la Loi sur le droit à l’information et la protection de la vie privée

Dieppe, 4 mai 2015 – Égalité Santé en Français (ÉSF) croit que le gouvernement doit profiter de la révision de la Loi sur le droit à l’information et la protection de la vie privée pour adopter des principes d’ouverture et de transparence qui feront de notre province un exemple à suivre de gouvernement imputable et redevable.

« L’information est la base de toute décision », explique Dr Hubert Dupuis, président d’ÉSF. « Si nous voulons que les citoyens s’impliquent dans le processus démocratique, il faut absolument qu’ils aient en main tous les documents nécessaires pour prendre des décisions éclairées ou pour se faire une opinion basée sur des faits », ajoute Dr Dupuis.

Il est temps de changer les prémisses sur lesquelles repose cette loi et faire en sorte que le plus d’information possible soit diffusée sur les sites du gouvernement et des organismes publics, y compris les municipalités.

ÉSF a donc fait huit (8) recommandations dans ce sens qui ont été soumises au gouvernement dans le cadre de la révision de la Loi sur le droit à l’information et la protection de la vie privée. Ces recommandations se retrouvent ci-dessous.

Le mémoire est disponible en téléchargement à l’adresse suivante : bit.ly/1bOoFBE

 

Égalité Santé en Français menace de poursuivre le gouvernement du N.-B.

Égalité Santé en Français (ÉSF) demande depuis le 14 octobre 2014, une rencontre avec le ministre de la Santé Victor Boudreau pour discuter des soins de santé pour les Francophones, mais sans succès. ÉSF a même demandé au Premier ministre Brian Gallant d’intervenir pour organiser une telle rencontre. Bien que le Bureau du Premier ministre ait répondu qu’il le ferait, elle n’a toujours pas eu lieu et n’est pas à l’horaire à ce jour.

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Le ministre Boudreau refuse de rencontrer ÉSF pour la gouvernance

Dieppe, 17 mars 2015 – Depuis le 14 octobre 2014, Égalité Santé en Français (ÉSF) demande au ministre de la Santé Victor Boudreau une rencontre pour discuter des soins de santé pour les Francophones, mais sans succès. ÉSF a même demandé au Premier ministre Brian Gallant d’intervenir pour organiser une telle rencontre. Bien que le Bureau du Premier ministre ait répondu qu’il le ferait, elle n’a toujours pas eu lieu, et n’est pas à l’horaire à ce jour.

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Selon le Dr Hubert Dupuis, « il est inacceptable que le ministre Boudreau n’ait pas encore rencontré ÉSF ».

Les 15 correspondances transmises par ÉSF au ministre Boudreau ont toujours reçu la même réponse : aucune rencontre avant avril et aucune discussion sur la gouvernance. « Pourtant, ÉSF a toujours discuté de gouvernance avec les autres ministres de la santé, même lorsque nous avions une poursuite devant les tribunaux de la province », ajoute le Dr Dupuis.

Dans la lettre envoyée le 4 mars, ÉSF spécifiait vouloir discuter des quatre sujets suivants :

1)       La structure de gouvernance du système de santé ;

2)        La centralisation des services dits « de soutien » au système de santé et les impacts de cette centralisation sur le droit de la minorité francophone du Nouveau-Brunswick à la gouvernance pleine et entière ;

3)       La fermeture ou le démantèlement des petits hôpitaux ruraux ;

4)       L’arrêt ou le transfert de services médicaux présentement offerts par les centres hospitaliers de Vitalité.

ÉSF ajoutait ceci : « En cas de fin de non-recevoir, nous n’aurons aucun choix que de procéder devant les tribunaux pour assurer la protection des droits de la minorité francophone du Nouveau-Brunswick à cet égard. »

Le ministre Boudreau, encore une fois, ne veut pas parler de gouvernance : « Je dois réitérer le point que la gouvernance ne sera pas sujet à discussion lors de la rencontre que vous proposez », a-t-il écrit dans sa lettre du 13 mars 2015.

Or, chacun des quatre sujets dont ÉSF voudrait discuter avec le ministre Boudreau ont pour thème commun le droit à la gouvernance de la minorité francophone du Nouveau-Brunswick sur ses institutions de santé.  En refusant de parler de gouvernance, le ministre Boudreau refuse d’engager des pourparlers substantiels et constructifs sur quoi que ce soit avec ÉSF.

« En effet, pourquoi le ministre Boudreau refuse de discuter de gouvernance avec ÉSF? Sans parler de gouvernance, comment pourrons-nous discuter des trois autres points qui en relèvent également ? », demande le Dr Dupuis.

ÉSF considère que le ministre Boudreau ne donne aucune autre alternative que la voie des tribunaux.

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Égalité santé en français N.-B. souhaite une augmentation de la TVH

Égalité santé en français N.-B. a remis au gouvernement, dans le cadre de la révision stratégique des programmes, un mémoire dans lequel l’organisme fait des propositions pour permettre au gouvernement de remettre les finances publiques sur la bonne voie. Selon le Dr Hubert Dupuis, le contexte budgétaire actuel ne doit pas servir de motif pour dénier aux francophones leur droit de gérer et de gouverner leurs institutions de santé.

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Malgré le contexte budgétaire actuel, l’égalité réelle en santé doit être la priorité

Dieppe, le 10 mars 2015 – Égalité Santé en Français N.-B. (ÉSF) a remis au gouvernement, dans le cadre de la révision stratégique des programmes, un mémoire dans lequel l’organisme fait des propositions pour permettre au gouvernement de remettre les finances publiques sur la bonne voie. Selon le Dr Hubert Dupuis, le contexte budgétaire actuel ne doit pas servir de motif pour dénier aux francophones leur droit de gérer et de gouverner leurs institutions de santé.

 

ÉSF réclame la pleine gestion du réseau de santé par un Conseil d’administration dont tous les membres seront élus, ainsi que le droit du Conseil de choisir sa présidence, d’embaucher et de limoger sa direction générale ou son PDG. « C’est un droit qui est reconnu par la Charte et nous y tenons », ajoute Dr Dupuis.

Pour ce qui est des finances publiques, ÉSF se joint aux autres intervenants qui réclament la hausse de deux points de la TVH pour la faire passer de 13 % à 15 %. ÉSF préconise aussi le retour au taux d’imposition des particuliers d’avant 2008 et l’instauration d’une fourchette supplémentaire pour les personnes gagnant de 150 000 $ à 250 000 $, comme le suggérait le premier ministre Gallant avant son élection. Ces trois mesures devraient augmenter les revenus de la province de plus de 500 millions de dollars.

 

ÉSF croit aussi qu’il y a moyen de réduire les dépenses en santé. ÉSF soutient que le plan de réduction des dépenses par une augmentation de la productivité et une meilleure gestion de l’utilisation des installations entraînerait une réduction des dépenses des régies de l’ordre de 294,5 millions de dollars. Selon ÉSF, la régie Vitalité est sur la bonne voie à ce niveau. Pour sa part, la régie Horizon a augmenté ses dépenses de 17 millions de dollars pour l’année fiscale 2013-2014. Pourquoi le réseau Horizon ne suivrait-il pas le même parcours que Vitalité ?

« Pour que les droits de la communauté francophone soient respectés, avance Dr Dupuis, il faut abolir Ambulance NB, le Conseil de la santé et FacilicorpNB, et remettre leurs mandats aux régies de santé. Nous y voyons là une économie de plus de 18 millions de dollars ».

ÉSF propose également une réduction de 200 fonctionnaires au sein du ministère de la santé. « Nous avons là un dédoublement de postes. Les décisions et les dépenses sont faites au niveau des régies. Nous pouvons encore ici économiser 18 millions de dollars. »

« Les propositions d’ÉSF pourraient améliorer les finances de la province de plus de 845 millions de dollars en réduisant les dépenses et augmentant les revenus. Une fois les finances remises en ordre, le gouvernement devra amplifier ses plans de rattrapage en santé et en éducation pour la communauté francophone, » conclut Dr Dupuis.

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Les propositions sont en annexe

Pour consulter le Mémoire « Malgré le contexte budgétaire actuel, l’égalité réelle en santé doit être la priorité » au complet cliquez sur MÉMOIRE

Vitalité : un réseau de santé unique dans le système de santé au Nouveau-Brunswick

Dieppe, le 11 février 2015 – Égalité Santé en Français N.-B. (ÉSF) soutient que le gouvernement du Nouveau-Brunswick doit non seulement éviter les coupures budgétaires au sein du réseau de santé Vitalité, mais doit également, et surtout, y faire des investissements. Selon le Dr Hubert Dupuis, président d’ÉSF, le réseau de Vitalité a de nombreuses caractéristiques qui le distinguent du réseau de santé anglophone qu’il faut conserver pour maintenir le dynamisme de l’identité de la communauté acadienne et francophone.

Selon le Dr Dupuis, le gouvernement a admis que Vitalité était un réseau de santé universitaire lorsqu’il a reconnu le centre hospitalier universitaire Dr-Georges-L.-Dumont et ses trois centres hospitaliers universitaires affiliés (Edmundston, Chaleur et Campbellton). Les institutions universitaires sont des centres dont la mission comporte trois volets : pratiquer des soins de santé complets à la fine pointe, offrir des formations médicales adaptées et réaliser de la recherche au niveau de la santé. «On a désigné nos quatre centres universitaires. Maintenant, il faut leur donner les ressources humaines et financières pour remplir leur rôle », avance Dr Dupuis.

Les institutions hospitalières sont plus que des centres de soins de santé, ce sont aussi des institutions culturelles et d’épanouissement de la communauté francophone. La Cour Suprême a reconnu l’importance des institutions dans la promotion de la langue et de la culture. « C’est un outil pour la sauvegarde de notre communauté », ajoute Dr Dupuis.

Le réseau de santé Vitalité se distingue également par le territoire et la population qu’il dessert. La communauté francophone est une communauté qui vit principalement en milieu rural, qui est vieillissante, qui connaît des problèmes de santé et dont le niveau socio-économique est légèrement inférieur à celui de la communauté anglophone. C’est aussi une population qui vit dans des régions que le gouvernement tente de développer par des plans de relance depuis de nombreuses années. « Ces caractéristiques démontrent les différences entre la communauté francophone et anglophone et renforcissent le point qu’il faut continuer à investir dans les institutions de santé des francophones », explique Dr Dupuis.

« Le gouvernement a reconnu en 2010 que nous avions des besoins particuliers. Il faut maintenant donner à notre réseau de santé les moyens de répondre aux besoins de notre communauté acadienne et francophone », conclut le Dr Dupuis.