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Urgence au CHU-Dumont : Vitalité nie encore la gravité de la situation

Dieppe, le 11 mars 2019 – Égalité Santé en Français soutenait dans un communiqué émis le 11 février dernier que « la structure administrative implantée en février 2016 par la direction générale a failli et a contribué à la situation de crise des soins aux patients du Réseau de santé Vitalité! » Nous demandions alors à la présidence du Conseil d’administration, Michelyne Paulin d’intervenir, ce qu’elle a refusé de faire affirmant même que tout allait très bien.

Les changements dénoncés vendredi dernier par les médecins du Centre Hospitalier Universitaire Dumont confirment encore une fois la faillite de cette structure administrative.

Contrairement à ce qu’affirmait la porte-parole du réseau, Madame Allison White, des civières ont effectivement été fermées au CHU-Dumont soit les civières 11 à 17. Le véritable problème est le manque de poste du personnel infirmier causé en très grande partie par la surcharge de travail et l’épuisement du personnel.

La situation ne fait que se répéter depuis plusieurs mois et tout comme la problématique du secteur d’obstétrique de l’hôpital régional Chaleur, il semble que la direction du Réseau de santé Vitalité ne voit pas la gravité de la situation. Il est impératif que le Réseau de santé Vitalité mette en place une direction générale locale qui devra analyser la situation et s’assurer que le personnel infirmier puisse donner les soins nécessaires aux patients dans des conditions de travail acceptables.

La structure administrative « régionale » mise en place depuis trois (3) ans est un échec et le réseau prend des décisions au détriment des patients.

Égalité Santé en Français demande aux décideurs d’agir immédiatement et de remettre une direction générale locale dans les institutions du réseau Vitalité dans les plus brefs délais.

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Le service d’urgence : une nécessité pour sauver des vies

Dieppe, 31 août 2015 – Égalité Santé en Français (ÉSF) se réjouit de la position prise par les médecins de l’Hôpital de Grand-Sault par rapport à la possibilité de fermer les urgences de certains hôpitaux de minuit à 8 heures du matin, telle qu’avancée par le président-directeur général par intérim du Réseau Vitalité Jean Castonguay en juin dernier.

 

Selon le Dr Hubert Dupuis, président d’ÉSF, il est impensable que le gouvernement évoque même la possibilité de mettre en danger la survie de nombreuses personnes au Nouveau-Brunswick en réduisant les heures d’ouvertures des urgences. Le gouvernement a le devoir, et l’obligation morale, de veiller à la sécurité, la santé et la survie de sa population et des personnes qui transigent dans la province. « Songer à fermer une urgence même durant quelques heures est injustifiable », déclare Dr Dupuis.

 

Réduire les activités d’urgences dans la province signifie également diminuer les heures de travail du personnel, voire éliminer des emplois clés contribuant à l’économie du Nouveau-Brunswick. Depuis des décennies, le gouvernement, qu’il soit libéral ou conservateur, investit des millions pour créer des emplois. Éliminer des postes liés au bon fonctionnement des urgences viendrait à l’encontre des efforts déployés jusqu’à maintenant pour soutenir l’économie de la province.

 

ÉSF met en question le droit du ministère et du ministre de la santé de s’interroger sur ce sujet. Pour ÉSF, la gestion des institutions de santé de la communauté francophone du Nouveau-Brunswick est un droit constitutionnel reconnu dans la Charte canadienne des droits et libertés. C’est au Conseil d’administration du Réseau Vitalité de gérer ses institutions. Celui-ci s’est déjà prononcé contre la fermeture des urgences et la réduction des services dans les hôpitaux francophones en milieu rural.

 

Dr Dupuis ajoute que cette question est sur la table de discussion depuis le renvoi du PDG Rino Volpé en novembre 2014 et surtout, depuis l’intérim de monsieur Jean Castonguay. « Si le gouvernement veut épargner, qu’il coupe les contrats avec les firmes comptables comme Raymond Chabot Grant Thorton qui ne connaissent rien en santé. Les gens ne sont pas numéros ! », conclut-il.