Bathurst, le 27 octobre 2015 – Le Réseau de santé Vitalité a fait cet après-midi un exposé complet de la vision qu’il souhaite mettre de l’avant pour transformer et moderniser les soins de santé afin d’améliorer la qualité, la justesse et l’accessibilité des services.
Dieppe, 22 octobre 2015 – Égalité Santé en Français (ÉSF) se questionne sur le rôle que joue actuellement le Conseil d’administration du Réseau Vitalité depuis quelques réunions. Selon le Dr Hubert Dupuis, président d’ÉSF, le Conseil d’administration ne rempli plus ses fonctions telles que stipulées par la Loi, mais surtout, il ne joue plus le rôle qui lui revient en tant qu’institution francophone.
Lors de la dernière réunion du Conseil d’administration, aucun membre de ce Conseil n’a questionné – du moins en public – la création d’un poste de vice-président, Ressources humaines, Gestion des contrats et des projets d’infrastructure majeurs, créé par le PDG du Réseau, Gilles Lanteigne. Effectivement, la résurrection de ce poste a été annoncée quelques jours avant la réunion du Conseil d’administration du 6 octobre 2015.
Toutefois, l’article 20 de la Loi sur les régies de santé régionales stipule clairement que « les activités et les affaires internes d’une régie régionale de la santé sont dirigées et gérées par un conseil » d’administration formé de 15 membres. Par conséquent, le CA aurait dû approuver la création du poste avant qu’il ne soit annoncé publiquement.
Dr Dupuis ajoute que l’abolition de ce poste, parmi d’autres, a été réalisée lors de la restructuration du 25 février 2013 par le directeur général de l’époque, Rino Volpé. Celui-ci avait alors reçu l’aval du Conseil d’administration, tel qu’entendu par la Loi.
« Nous devons nous poser les questions suivantes », ajoute Dr Dupuis. « La première question est de se demander pourquoi nous avons besoin d’un tel poste puisque le réseau a fonctionné sans ce poste depuis plus de trente (30) mois. Est-ce que la situation des ressources humaines est devenue si problématique ? Si oui, à partir de quels constats a-t-on décidé que la situation est problématique ? »
Il faut aussi se demander pourquoi le nouveau PDG a besoin d’une personne à ce poste alors que les deux autres personnes qui l’ont précédé n’en avaient pas besoin ? Est-ce un manque de compétence du nouveau PDG ou une commande politique ? Sommes-nous en train d’assister au retour d’une structure centralisatrice comme nous avions et qui ne fonctionnait pas ?
Si le contexte financier est si désastreux que l’on songe à fermer des urgences et ainsi mettre des vies en danger ou encore à fermer près de 100 lits dans le Réseau, quelle devrait être la priorité d’un PDG ? La réponse est simple, selon le Dr Dupuis. « Les patients doivent toujours passer en premier ! »
Exclusif – L’ancien président-directeur général du Réseau de santé Vitalité réclame 1 279 132 $ au gouvernement du Nouveau-Brunswick en dommages-intérêts pour congédiement injustifié.
Plusieurs intervenants au Nouveau-Brunswick expriment de l’inquiétude à la suite de la proposition du Réseau de santé Vitalité de fermer une centaine de lits dans ses hôpitaux.
Les maires de Caraquet, Lamèque, Shippagan et Tracadie n’acceptent pas la recommandation du Réseau de santé Vitalité de fermer 41 lits dans la région d’Acadie-Bathurst, comme l’indique un rapport soumis par la régie de santé au ministère de la Santé du Nouveau-Brunswick.
Tandis que des intervenants dans le milieu des soins de santé au Nouveau-Brunswick estiment qu’il vaut mieux fermer des lits d’hôpital que des services d’urgence durant la nuit, d’autres craignent que toute réduction du nombre de lits entraîne l’engorgement des urgences.
Le réseau de santé envisage la suppression de 10 % de ses lits dans les hôpitaux francophones de la province. Le projet suscite l’indignation.
Tandis que des intervenants dans le milieu des soins de santé au Nouveau-Brunswick estiment qu’il vaut mieux fermer des lits d’hôpital que des services d’urgence durant la nuit, d’autres craignent que toute réduction du nombre de lits entraîne l’engorgement des urgences.
Le réseau de santé envisage la suppression de 10 % de ses lits dans les hôpitaux francophones de la province. Le projet suscite l’indignation.
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Le réseau de santé Vitalité étudie la possibilité de fermer 99 des lits dans les hôpitaux francophones du Nouveau-Brunswick. Il s’agit d’un lit sur cinq dans les soins aigus.