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Vitalité a-t-il vraiment à cœur les patients atteints de cancer en région?

Dieppe, le 25 octobre 2017– Égalité Santé en Français ne comprend pas la décision du Réseau de santé Vitalité de cesser d’offrir des traitements à ses patients atteints de cancer à ses hôpitaux de Grand-Sault et de Saint-Quentin. Selon le Dr Hubert Dupuis, président d’Égalité Santé, la direction du réseau a pris la solution administrative la plus facile et n’a nullement considéré les effets sur les patients et patientes.

S’il s’agit d’une question de norme de soins infirmiers, il suffirait d’envoyer un infirmier ou une infirmière certifiée d’Edmundston ou de Campbellton dans les établissements de Grand-Sault et de St-Quentin quelques fois par semaine pour administrer les traitements de cancer. Pour un réseau qui affirme que son but est « de mieux répondre aux besoins de la population », nous devons constater son échec.

Dans son Plan stratégique 2017-2020 à la page 18, il est écrit noir sur blanc que « L’accessibilité aux services constitue un enjeu de taille pour le Réseau étant donné la répartition de la clientèle sur un territoire dispersé et la réalité d’une population vieillissante dont la mobilité est souvent réduite. Le Réseau doit donc mettre en œuvre des solutions efficientes permettant une meilleure proximité des services, notamment pour les services spécialisés. »

Comment peut-il nous dire que cette coupure de soins va rapprocher les soins des citoyens, ajoute Dr Dupuis. De plus, ce n’est pas une question financière puisqu’il se dirige vers un surplus budgétaire !

Égalité Santé demande au réseau Vitalité de revenir sur sa décision et de s’asseoir avec les communautés en question et de trouver une solution plus humaine et plus respectueuse des patients, conclue Dr Dupuis. Le respect de normes ne peut pas se faire au détriment des patients et des communautés, ajoute-t-il. Au contraire, le réseau doit améliorer la qualité et l’accessibilité de ses services en région.

Déclaration Dr Hubert Dupuis, président ÉSF

Déclaration Dr Hubert Dupuis, président ÉSF lors de la conférence de presse de l’AEFNB

Quel beau matin, quelle belle journée. C’est avec un grand plaisir et une énorme gratitude et reconnaissance envers les enseignantes,  les enseignants et l’AEFNB que je suis ici au côté de madame Martin. Comme acadien et francophone, je reconnais le leadership de l’AEFNB. Vous l’avez exercé depuis fort longtemps et tout dernièrement  dans le dossier de l’enveloppe égalitaire.

Ce matin, vous l’exercez encore une fois non seulement en appuyant la cause d’Égalité Santé en Français pour la reconnaissance des droits de la communauté francophone en santé mais de plus vous passez des paroles aux actes par votre contribution financière à notre cause. Trente mille fois merci.

Vous êtes un organisme important et influent de la communauté acadienne et francophone, non seulement en éducation mais au niveau de la survie et du développement de la communauté acadienne et francophone : un véritable rempart contre l’assimilation.

Il est souvent question ce temps-ci de la privatisation de la gestion des services de santé que ce soient les services alimentaires, d’entretien et de transport de nos patients et tout dernièrement de celle du Programme Extra-Mural.

La poursuite que nous avons entreprise le 13 juin 2017 va plus loin que cela. Nous revendiquons le droit pour notre communauté acadienne et francophone à la pleine et entière gestion et à la gouvernance de nos institutions de santé, de nos services hospitaliers qu’ils soient cliniques ou non cliniques et l’égalité réelle de services de soins de santé entre les deux communautés linguistiques du Nouveau-Brunswick.

Pour que notre communauté acadienne et francophone se développe, elle doit absolument contrôler ses institutions. De plus, tant la Charte canadienne des droits et libertés (article 16,1) que la Loi reconnaissant l’égalité des deux communautés linguistiques affirment que les deux communautés linguistiques de notre province « ont un statut et des droits et privilèges égaux, notamment le droit à des institutions d’enseignement distinctes et aux institutions culturelles distinctes nécessaires à leur protection et à leur promotion. »

Le dossier de la santé doit être débattu non seulement au niveau des institutions de santé de la régie mais, également, au niveau des services de santé offerts à l’intérieur de nos écoles francophones. La santé en français dans une institution scolaire francophone est essentielle à notre développement et à notre épanouissement comme communauté linguistique. C’est une des raisons pour laquelle nous avons reçu l’appui de l’AEFNB.

C’est pour cela que nous avons aussi l’appui de plusieurs autres organismes représentés ce matin. Je vais me permettre d’en reconnaître quelques-uns :

FÉÉCUM :   Fédération des étudiants et des étudiantes du Centre universitaire de Moncton

AFANB :   Association francophone des aînés du Nouveau-Brunswick

AFPNB :  Association francophone des parents du Nouveau-Brunswick

SANB :    Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick

SERFNB :  Société des enseignantes et des enseignants retraités francophones du Nouveau-Brunswick

CMD zone 1B     Conseil des médecins et dentistes du CHU-Dumont

Nous venons juste de commencer la demande d’appui auprès des organismes et la réponse est exceptionnelle.

Encore une fois, Égalité Santé en Français désire remercier la présidente de l’AEFNB, madame Lucie Martin, la direction de l’AEFNB, son Conseil d’administration et tous les enseignantes et enseignants membres de l’AEFNB pour votre appui et de votre contribution financière. Votre geste est exceptionnel et nous touche profondément. Il est très apprécié, et surtout il correspond à votre engagement dans le développement et l’épanouissement de la communauté acadienne et francophone de notre province.     À nouveau, merci madame la présidente.

 

Le Nouveau-Brunswick, une démocratie en péril?

Dieppe, le 19 octobre 2017– Égalité Santé en Français s’insurge contre les déclarations du ministre de la Santé, Benoît Bourque, reportées dans l’Acadie Nouvelle du 19 octobre dernier. « Ce genre de déclarations de renvoi et de mise en tutelle n’a pas de place dans notre démocratie » affirme Dr Hubert Dupuis, président d’Égalité Santé.

Ce n’est pas parce qu’un Conseil d’administration majoritairement élu démocratiquement par la communauté francophone et qui agit dans le cadre de la Loi qui le régit, se dit contre une proposition du ministre qu’il doit le menacer de le mettre en tutelle. Les agissements du ministre sont clairement de l’intimidation.

Le Conseil d’administration du réseau Vitalité a analysé les propositions de privatisation du ministre de la Santé et a conclu qu’elles étaient au désavantage du réseau de santé et surtout de la population francophone. Selon le réseau Vitalité, dont le rôle et le mandat est de fournir des soins de qualité, les patientes et patients seront perdants!

Le ministre Bourque doit se rendre compte que c’est non seulement le Conseil d’administration du réseau Vitalité mais la population en général et bon nombre d’organismes francophones qui s’opposent aux projets de privatisation. Le ministre a affirmé le 18 octobre qu’il n’y avait aucune étude faite sur la privatisation du Programme Extra-Mural et aucun appel d’offres pour la privatisation de ce programme. « Sur quoi se base-t-il pour dire que ce modèle de soins de santé sera un meilleur service et de qualité » ajoute Dr Dupuis.

Le gouvernement n’a pas le mandat de faire cette privatisation et le faire serait à l’encontre de la Loi sur les régies régionales de la santé. Ce serait illégal de le faire! Le gouvernement a été élu pour gouverner au nom de la population. C’est cela la démocratie : à la place du peuple. « Et bien, le peuple n’en veut pas de la privatisation »,ajoute Dr Dupuis.

Le Premier ministre doit agir et mettre fin à ces projets de privatisation. Ne pas intervenir signifierait qu’il endosse les déclarations du ministre Bourque et qu’il n’écoute pas la population qui a clairement dit Non à ces projets de privatisation : Non à Sodexo et non à Medavie.

Égalité Santé en français poursuit le gouvernement du Nouveau-Brunswick

Dieppe, le 14 juin 2017 – Aujourd’hui, une action judiciaire a été entreprise contre le gouvernement du Nouveau-Brunswick, suite à un avis d’action et un avis de question constitutionnelle qui ont été déposés au bureau du procureur général du Nouveau-Brunswick par Égalité Santé en Français (ÉSF) et Monsieur Jacques Verge le 7 avril dernier.

Égalité Santé en français réclame que la communauté linguistique acadienne et francophone ait le droit à la gestion pleine et entière de sa régie de santé. L’organisme s’est engagé à revendiquer la reconnaissance de ces droits devant les tribunaux en vertu de l’article 16.1 de la Charte canadienne des droits et libertés et de la Loi reconnaissant l’égalité des deux communautés linguistiques du Nouveau-Brunswick.

« Ce n’est pas une question de se faire servir dans sa langue, mais d’avoir les institutions de santé francophones pour contrer l’assimilation et permettre la vitalité et le développement de la communauté acadienne et francophone », précise Dr Hubert Dupuis. « Elle doit être maitre chez-elle et mener ses institutions, particulièrement celles de la santé, de façon autonome afin de déterminer son propre avenir », ajoute-t-il.

Égalité Santé en Français s’oppose également aux les projets de privatisation du Ministre de la Santé du Nouveau-Brunswick, l’honorable Victor Boudreau, et soutient la position unanime du conseil d’administration du Réseau de Santé Vitalité.

L’action judiciaire réclame pour la communauté linguistique acadienne et francophone :

  • La reconnaissance du droit à ses institutions de santé distinctes;
  • La reconnaissance du droit à la gestion pleine et entière de ses institutions de soins de santé et de ses centres hospitaliers;
  • L’égalité de services de soins de santé entre les deux régies et une correction des lacunes au niveau des soins secondaires spécialisés et tertiaires;
  • Que l’ensemble des services hospitaliers non cliniques soit rapatrié sous la Régie de Santé Vitalité, y compris la gestion complète de ces services;
  • Le financement et les ressources pour le développement et la réalisation du Centre hospitalier Universitaire Dumont et les Centres Hospitaliers Affiliés Universitaires;
  • La fin de l’ingérence du ministre de la Santé et du ministère dans la gestion de la régie de santé Vitalité.

Échange entre Égalité Santé en Français et l’opposition officielle aujourd’hui à Fredericton

Dieppe, le 26 avril 2017 – Dans sa série d’initiatives pour sensibiliser les députés et la population devant les effets néfastes de la privatisation de certains services hospitaliers au Nouveau-Brunswick, le président d’Égalité Santé en Français (ÉSF), Dr Hubert Dupuis, rencontrera le Chef de l’opposition officielle, Blaine Higgs, cet après-midi à Fredericton.

La rencontre demandée par Égalité Santé a pour but de présenter au Chef de l’opposition officielle, les revendications et les démarches entreprises par ÉSF depuis ses débuts, pour la reconnaissance des droits de la communauté francophone en santé.

Dans ce premier échange entre les deux hommes, Dr Dupuis exposera au nouveau Chef du Parti progressiste-conservateur, ses grandes inquiétudes face aux projets de privatisation en santé par le gouvernement libéral de Brian Gallant. « Si nous ne faisons rien pour les stopper, les décisions du ministre de la Santé, Victor Boudreau, auront des conséquences désastreuses pour les hôpitaux francophones de la province» réaffirme le président d’ÉSF, Hubert Dupuis.

Cette rencontre permettra aussi à Dr Dupuis de bien expliquer au Chef de l’opposition, le recours aux tribunaux enclenché par ÉSF pour contrecarrer cette privatisation de nombreux services dans les hôpitaux.

En décembre dernier, le président D’ÉSF, Dr Hubert Dupuis, avait rencontré le Chef du Parti vert du Nouveau-Brunswick, David Coon, pour lui manifester ces mêmes inquiétudes. D’autres rencontres du même type sont déjà prévues au cours des prochains jours et des prochaines semaines.

Privatisation dans les hôpitaux francophones: Égalité Santé en français intentera une poursuite contre le gouvernement du Nouveau-Brunswick

Dieppe, le 24 avril 2017 – Un avis d’action et un avis de question constitutionnelle ont été déposés au bureau du procureur général du Nouveau-Brunswick par Égalité Santé en Français (ÉSF) le 7 avril dernier. Ce recours aux tribunaux est enclenché pour réclamer les droits de la communauté francophone et acadienne en santé et ainsi contrecarrer la privatisation de nombreux services dans les hôpitaux. La poursuite sera effective au début de juin prochain. Égalité Santé réclame les droits de la communauté francophone et acadienne en vertu de l’article 16.1 de la Charte canadienne des droits et libertés et de la Loi reconnaissant l’égalité des deux communautés linguistiques du Nouveau-Brunswick. Selon les lois provinciales, tout requérant doit donner un avis de soixante (60) jours dans le cas d’une poursuite contre la province.

« Le gouvernement est en train de détruire les hôpitaux francophones en dépouillant la régie Vitalité de services hospitaliers essentiels » affirme le président d’Égalité Santé, Dr Hubert Dupuis. Au cours des derniers mois, le ministre de la Santé, Victor Boudreau, a multiplié les décisions axées vers la privatisation des services en santé et ce, sans respecter ni la position, ni l’autonomie de la régie Vitalité. « Non seulement ces décisions unilatérales ébranleront les hôpitaux de la régie; elles briment les droits constitutionnels de la communauté francophone et acadienne. » ajoute Dr Dupuis.

Tout comme le réseau Vitalité, Égalité Santé et d’autres organismes acadiens contestent la privatisation de la gestion des services alimentaires, des services d’environnement et des services de préposés au transport des malades dans les établissements du réseau de santé Vitalité. De plus, ÉSF se soucie sérieusement de l’intention du ministre de la santé de vouloir privatiser le programme Extra-Mural.

 

Le président d’Égalité Santé déplore cette ingérence du gouvernement Gallant: « Le gouvernement intervient là où il n’y a pas de problèmes. Le réseau Vitalité n’a jamais affirmé qu’il y avait un problème avec la gestion de ses services hospitaliers. Au contraire, chiffres et statistiques à l’appui, le réseau Vitalité a clairement démontré au ministre de la santé, Victor Boudreau, qu’il fait fausse route en imposant ces mesures. »

Selon les requérants, la communauté francophone et acadienne n’a pas la pleine et entière gestion et gouvernance de ses institutions de santé et contestent vigoureusement les actions prises et annoncées par le ministre de la Santé concernant les soins cliniques et non cliniques et leurs privatisations.