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Égalité Santé en français estime que Vitalité est sous la tutelle du gouvernement

Entendu par le Sénat à Ottawa, le Dr Hubert Dupuis a dénoncé «l’ingérence» du ministre de la Santé du Nouveau-Brunswick dans le fonctionnement du réseau de santé Vitalité.

Le président d’Égalité Santé en français s’est présenté lundi soir devant le Comité sénatorial permanent des langues officielles. Le Dr Dupuis en a profité pour fustiger le mode de gouvernance de la régie francophone.

«La gouvernance de nos institutions de santé nous échappe. La gestion de nos institutions de santé est sous le contrôle du ministre de la Santé», a-t-il lancé aux sénateurs.

Il cite en exemple le projet du ministère de privatiser les services alimentaires, de transport et d’entretien des hôpitaux de la province, et ce, malgré l’opposition répétée du conseil d’administration de Vitalité.

«Nous constatons une érosion de services au sein de notre régie de santé qui, selon nous, est une perte de nos droits constitutionnels», dit-il.

Égalité Santé en français a comparu devant le Comité sénatorial permanent des langues officielles

Dieppe- le 10 avril 2017 —  Égalité Santé en français (ÉSF) a accepté avec entrain de se présenter devant le Comité sénatorial permanent des langues officielles en ce début de semaine  à Ottawa. ÉSF a été appelé par le Sénat à faire connaître ses revendications au niveau de la gouvernance et de la gestion, des services cliniques et non-cliniques dans le système de santé.

« Nous avions bien l’intention de démontrer que même si notre gouvernement provincial a des obligations constitutionnelles, il n’arrive pas à les respecter en santé. » a relevé le président d’Égalité Santé, Dr Hubert Dupuis. Plusieurs lacunes sont là pour le prouver ajoute-t-il.

 

Pour Égalité Santé en français, il faut saisir cette occasion pour sensibiliser la Chambre haute du Canada au fait que les obligations constitutionnelles du gouvernement du Nouveau-Brunswick ne sont pas respectées. Le gouvernement fédéral, comme garant de la Constitution canadienne, a les leviers pour s’assurer que les droits de notre communauté linguistique minoritaire soient respectés, notamment par le biais de son financement en santé.

La présentation d’Égalité Santé devant le Comité sénatorial a eu lieu aujourd’hui,  le 10 avril à 18 heures ( heure de l’Acadie).

2017 04 10 Présentation ÉSF CSPLO

Égalité Santé en français attend toujours une réponse du ministre Boudreau

Dieppe – le 7 avril 2017 – Égalité Santé en français (ÉSF) a fait parvenir une lettre au ministre de la Santé, monsieur Victor Boudreau, le 10 février dernier. Principalement, la lettre demande au ministre Boudreau de justifier ses projets de privatisation de plusieurs services hospitaliers dans le système des soins de santé du Nouveau-Brunswick.

« Nous avons demandé au ministre Boudreau de nous identifier selon quel article de la
Loi sur les régies régionales de la santé pouvait-il imposer la privatisation de services
hospitaliers tel que la gestion du transport des patients, des services d’entretien et des
services alimentaires » a expliqué le Dr Hubert Dupuis, président d’ÉSF. De plus, nous
savons que le ministre Boudreau a l’intention de privatiser le Programme extra-mural de la province. Cela nous préoccupe au plus haut point, a ajouté docteur Dupuis. Ces décisions du gouvernement actuel ont une incidence certaine sur la qualité des services en santé et sont prises sans même tenir compte des lois en place dans la province. Dans la lettre, nous avons donc affirmé notre désaccord au ministre Boudreau face à cette privatisation.

Malgré cela, la réponse du ministre Boudreau tarde à venir.

Qu’il soit d’accord ou non avec notre position, nous attendons une réponse et des explications de sa part ou, du moins, un accusé de réception.
2017 02 10 Lettre à VB re privatisation

Le Conseil d’administration de Vitalité exerce ses pleins pouvoirs

Dieppe, le premier mars 2017 –

Égalité Santé en Français (ÉSF) se réjouit de la décision du Conseil d’administration du réseau Vitalité de réaffirmer son opposition à la privatisation de la gestion des services alimentaires, des services d’environnement et des services de préposés au transport des malades dans les établissements du réseau de santé Vitalité. Le Conseil d’administration a aussi réaffirmé son opposition à la privatisation du programme Extra-Mural.

« Nous avons un Conseil d’administration de Vitalité qui a bien compris qu’il existe pour défendre les intérêts de la communauté acadienne et francophone et surtout qui exerce les pouvoirs qu’il a en vertu de la Loi » affirme Dr Hubert Dupuis, président d’Égalité Santé. Le ministre Victor Boudreau et le sous-ministre, Tom Maston, font de l’ingérence dans la gestion du réseau Vitalité, ajoute Dr Dupuis. Cette ingérence doit cesser.

Le réseau a fait son travail et a démontré chiffres à l’appui que la solution que tentent d’imposer le ministre Boudreau et le sous-ministre Maston, n’est pas la meilleure solution ni économique et encore moins administrative. D’ailleurs, « il faut se demander où est le problème? » se demande le Dr Dupuis.

Le réseau Vitalité n’a jamais affirmé qu’il y avait un problème avec la gestion de ses services hospitaliers. SI le ministre et le sous-ministre ont constaté un problème au niveau de l’autre réseau et que ce réseau est en accord avec la proposition ministérielle qu’ils règlent leur situation d’un mutuel accord mais Vitalité n’en veut pas !

Égalité Santé continuera d’appuyer le réseau de santé Vitalité dans cette lutte pour le respect de ses compétences et de son autonomie. Il est grand temps pour le Premier ministre de faire un remaniement puisque la communauté francophone a perdu confiance dans le ministère de la Santé. Un changement de direction s’impose. La santé doit bénéficier d’un ministre et d’un sous-ministre qui connaissent la réalité de la communauté acadienne et francophone mais, surtout qui reconnaissent les droits inhérents de cette communauté à la pleine et entière gestion et gouvernance de ses institutions de santé, ajoute Dr Dupuis.

Égalité Santé se prononce contre la privatisation de services au sein du réseau Vitalité

Dieppe, le 6 février 2017 -Égalité Santé en Français (ÉSF) est surpris de la note de service envoyée le 27 janvier dernier par le directeur général du réseau Vitalité, Gilles Lanteigne, à tous les employés annonçant le début prochain des négociations qui mèneront à l’entente finale avec le fournisseur pour la gestion des services alimentaires, des services d’environnement et des services de préposés au transport des malades dans les établissements du réseau de santé Vitalité.

ÉSF avait félicité le réseau Vitalité pour sa position de maintenir la gestion des cafétérias et de l’Extra-Mural prise lors de la réunion du Conseil d’administration du 28 juin 2016. Cette décision du Conseil d’administration de Vitalité avait été unanime.

Que s’est-il passé depuis le 28 juin 2016 se demande le Dr Hubert Dupuis, président d’Égalité Santé. « Nous devons nous poser quelques questions fondamentales », ajoute Dr Dupuis. Il faut se demander premièrement si le Conseil d’administration a de réels pouvoirs au niveau de la gouvernance et de la gestion de son réseau de santé. La réponse nous semble évidente : NON

La deuxième question est de se demander si la direction générale travaille vraiment pour le réseau Vitalité et sa communauté linguistique. Comment pourrait-elle faire parvenir cette note de service si elle travaillait pour le réseau Vitalité, note de service contraire à une résolution dûment adoptée par le Conseil d’administration de Vitalité. Il s’agirait alors d’une insubordination du directeur général. Il faut donc conclure que la direction générale actuelle ne travaille pas pour le réseau Vitalité.

La troisième question est encore plus fondamentale, selon Dr Dupuis, « Qui mène ou qui dirige le réseau de santé Vitalité ?» La seule conclusion possible est que le réseau de santé Vitalité est sous la tutelle du ministre de la Santé, Victor Boudreau.

Enfin, « la question qui tue » est la suivante : « Pourquoi les gouvernements libéraux successifs de Frank McKenna, de Shawn Graham et de Brian Gallant tiennent-ils tant à privatiser les services de santé au Nouveau-Brunswick ?» se demande Dr Dupuis.

L’étude de la gestion des cafétérias par le réseau Vitalité avait clairement démontré que la privatisation de ce service n’apportait pas d’économies mais coûterait plus cher que la gestion par le réseau Vitalité. Les sondages effectués par le réseau Vitalité démontrent pourtant que les utilisateurs du réseau sont très satisfaits de la nourriture au sein du réseau !

Quels sont les vrais intérêts des libéraux dans cette privatisation ? Ce n’est certainement pas pour ÉPARGNER le système de santé comme l’avait promis le Premier ministre Gallant le 11 janvier 2016.  Ce n’est clairement pas en détruisant à la pièce les hôpitaux francophones du Nouveau-Brunswick que l’on épargnera le système de santé francophone du Nouveau-Brunswick et ainsi aller à l’encontre des droits de la communauté acadienne et francophone en santé.

Après l’échec d’Ambulance NB, de FacilicorpNB et de Service NB, pourquoi le gouvernement libéral s’entête-t-il à privatiser des services additionnels ? Quelles sont les vraies motivations derrière ces négociations ?

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Égalité Santé appuie le corps médical de la zone 1B

Dieppe, 10 février 2016 – Lors de la réunion de son Conseil d’administration, tenue le 6 février dernier, Égalité Santé en Français (ÉSF) a donné son appui au corps médical de la zone 1B. ÉSF dénonce la nouvelle structure organisationnelle de la régie Vitalité qui a été annoncée le 5 février par le PDG du réseau, Gilles Lanteigne.

ÉSF ne comprend pas que le PDG de Vitalité puisse annoncer une telle centralisation du pouvoir décisionnel alors que le mardi précédent, le ministre de la Santé annonçait qu’il n’y aurait ni coupures de lits ni réorganisation structurelle des réseaux.

Égalité Santé en Français dénonce ce geste qu’il juge aller à l’encontre des principes de base de la gouvernance. Le PDG a fait l’annonce de changements et de pertes d’emploi au sein du réseau avant même que le Conseil d’administration, qui se trouve être le réel gestionnaire des affaires du réseau, ait pu prendre de décision sur ce dossier. Effectivement, le CA ne s’est pas réuni depuis le 14 décembre dernier. « C’est contraire au principe fondamentaux de la démocratie, même! », déclare le président d’ÉSF, Dr Hubert Dupuis.

Dr Dupuis se demande si Gilles Lanteigne essaie encore une fois de placer son Conseil d’administration devant un fait accompli, comme ce fût le cas lors de la coupure de 99 lits en décembre dernier. Cette coupure a été renversée par le ministre Boudreau la semaine dernière.

ÉSF ne peut que qualifier cette planification que de pur amateurisme de la part du PDG de Vitalité. Rappelons à M Lanteigne une de ces déclarations passées au sujet des restructurations organisationnelles en santé : ² […] we know from experience that disruption from health care restructuring can negatively impact patient care until the system is restabilized.

Dr Dupuis est d’avis que le Conseil d’administration du réseau de santé Vitalité doit revenir à la structure organisationnelle mise en place en février 2013. « Cette structure a fait ses preuves et elle fonctionnait très bien. Je ne comprends pas pourquoi il faut faire des changements maintenant, surtout après que le ministre de la Santé ait dit le contraire lors de la sortie du budget provincial », de conclure le Dr Dupuis.

La santé a été épargnée, mais des améliorations demeurent à portée de main

Dieppe, 4 février 2016 – Égalité Santé en Français (ÉSF) se réjouit que le budget provincial ne présente pas de réduction dans le domaine de la santé. La santé profitera d’une hausse de son budget 2016-2017 de quelques 66,7 millions de dollars par rapport à l’année précédente. Selon le président d’ÉSF, Dr Hubert Dupuis, cette légère augmentation permettra le maintien des services de santé au même niveau que l’an dernier.

ÉSF s’accorde avec la proposition du ministre Melanson de réduire le nombre d’organismes, de conseils et de commissions. À cet effet, ÉSF avait proposé dans son mémoire sur la révision stratégique des programmes, l’élimination du Conseil de la santé. Son abolition n’aurait aucun effet sur les soins et les services offerts aux patients. De plus, les régies ont la capacité de faire par elles-mêmes les sondages actuellement menés par ce conseil.

Suivant la même logique, ÉSF est d’avis que le nombre de membres du Conseil d’administration de la régie Vitalité pourrait passer de 15 à 13, 11 ou même 9 individus, à condition que ceux-ci soient élus par suffrage. L’élimination de toute nomination politique et partisane permettrait au gouvernement d’assurer le respect des droits de la communauté francophone, en plus de donner à la régie les moyens pour une saine gestion.

Enfin, ÉSF s’inquiète des répercussions du transfert de plusieurs services gérés par les régies vers le secteur privé, comme l’entretien des équipements informatiques et l’archivage des dossiers médicaux. Une telle approche déshabille encore une fois la communauté francophone de son expertise pour la transférer à des institutions anglophones. Les cas de FacilicorpNB et AmbulanceNB en sont des exemples flagrants. Dr Dupuis précise que la régie Vitalité peut fort bien gérer ce dossier tout en y faisant des économies.