Les infirmières praticiennes vont alléger la liste d’attente pour les soins de santé primaires au Nouveau-Brunswick.
Dieppe, le 6 août 2019—Égalité santé en français (Égalité Santé) donne un appui sans équivoque à la plainte déposée en vertu de la Loi sur les langues officielles du N.-B. (LLO-NB) par le groupe d’infirmières et infirmiers francophones alléguant que la Nurses Association of New Brunswick (NANB) – Association des infirmières et infirmiers du Nouveau-Brunswick (AIINB) n’a pas respecté ses obligations linguistiques. Ces manquements sont évidents depuis les cinq (5) dernières années alors que les candidats et candidates francophones n’ont pas eu les mêmes ressources que leurs collègues anglophones et ont eu droit en plus à un examen d’entrée mal traduit.
Égalité Santé soutient que la NANB-AIINB doit mettre fin à son contrat pour le NCLEX-RN, un examen américain, et s’impliquer immédiatement dans la validation de l’examen canadien qui est développé actuellement. L’examen d’entrée dans la profession infirmière doit, selon le président d’Égalité Santé Dr Hubert Dupuis, refléter les pratiques et les valeurs canadiennes et être rédigé dans les deux langues officielles du Canada et du Nouveau-Brunswick. La traduction d’un document de l’anglais au français ou l’inverse ne suffit pas. Il faut aussi que l’examen d’entrée dans la profession respecte les cultures anglophones, autochtones et francophones.
Nous constatons qu’actuellement l’examen NCLEX-RN est un outil d’assimilation puisque les francophones ont, en plus grand nombre, décidé de « passer l’examen » en anglais. Ce choix s’explique par la plus grande quantité et qualité de documents pour s’y préparer en anglais qu’en français.
Égalité Santé demande au Premier ministre de s’impliquer dans le dossier et de le régler puisqu’il est, selon la Loi, le ministre responsable de la Loi sur les langues officielles. Selon nous, ajoute Dr Dupuis, « le dossier aurait été réglé depuis fort longtemps si l’examen défavorisait les étudiant.e.s en science infirmière de la communauté anglophone.»
Le Premier ministre Higgs doit agir rapidement pour mettre fin à cette situation qui cause l’assimilation de nos étudiant.e.s francophones.
Dieppe, le 11 mars 2019 – Égalité Santé en Français soutenait dans un communiqué émis le 11 février dernier que « la structure administrative implantée en février 2016 par la direction générale a failli et a contribué à la situation de crise des soins aux patients du Réseau de santé Vitalité! » Nous demandions alors à la présidence du Conseil d’administration, Michelyne Paulin d’intervenir, ce qu’elle a refusé de faire affirmant même que tout allait très bien.
Les changements dénoncés vendredi dernier par les médecins du Centre Hospitalier Universitaire Dumont confirment encore une fois la faillite de cette structure administrative.
Contrairement à ce qu’affirmait la porte-parole du réseau, Madame Allison White, des civières ont effectivement été fermées au CHU-Dumont soit les civières 11 à 17. Le véritable problème est le manque de poste du personnel infirmier causé en très grande partie par la surcharge de travail et l’épuisement du personnel.
La situation ne fait que se répéter depuis plusieurs mois et tout comme la problématique du secteur d’obstétrique de l’hôpital régional Chaleur, il semble que la direction du Réseau de santé Vitalité ne voit pas la gravité de la situation. Il est impératif que le Réseau de santé Vitalité mette en place une direction générale locale qui devra analyser la situation et s’assurer que le personnel infirmier puisse donner les soins nécessaires aux patients dans des conditions de travail acceptables.
La structure administrative « régionale » mise en place depuis trois (3) ans est un échec et le réseau prend des décisions au détriment des patients.
Égalité Santé en Français demande aux décideurs d’agir immédiatement et de remettre une direction générale locale dans les institutions du réseau Vitalité dans les plus brefs délais.
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Une mère de famille lance un cri du coeur contre les réductions des services de santé dans le Restigouche-Ouest, au Nouveau-Brunswick. Son fils malade n’a plus accès à tous les services dont il bénéficiait autrefois, selon elle.
L’accès aux services de santé primaires continue d’être critiqué dans le Restigouche-Ouest. Une jeune mère de Saint-Quentin a dû se rendre à l’hôpital d’Edmundston avec son fils malade en plein milieu de la nuit pour prendre des prises de sang et passer des radiographies.
2018 03 12 Des soins primaires difficiles à obtenir à Saint-Quentin # ICI.Radio-Canada
La clinique privée Canadian Plasma Resources, qui recueille des dons de plasma sanguin contre rémunération à Moncton, est bien active, et sa campagne publicitaire inquiète ses détracteurs.
Dieppe, le 26 avril 2017 – Dans sa série d’initiatives pour sensibiliser les députés et la population devant les effets néfastes de la privatisation de certains services hospitaliers au Nouveau-Brunswick, le président d’Égalité Santé en Français (ÉSF), Dr Hubert Dupuis, rencontrera le Chef de l’opposition officielle, Blaine Higgs, cet après-midi à Fredericton.
La rencontre demandée par Égalité Santé a pour but de présenter au Chef de l’opposition officielle, les revendications et les démarches entreprises par ÉSF depuis ses débuts, pour la reconnaissance des droits de la communauté francophone en santé.
Dans ce premier échange entre les deux hommes, Dr Dupuis exposera au nouveau Chef du Parti progressiste-conservateur, ses grandes inquiétudes face aux projets de privatisation en santé par le gouvernement libéral de Brian Gallant. « Si nous ne faisons rien pour les stopper, les décisions du ministre de la Santé, Victor Boudreau, auront des conséquences désastreuses pour les hôpitaux francophones de la province» réaffirme le président d’ÉSF, Hubert Dupuis.
Cette rencontre permettra aussi à Dr Dupuis de bien expliquer au Chef de l’opposition, le recours aux tribunaux enclenché par ÉSF pour contrecarrer cette privatisation de nombreux services dans les hôpitaux.
En décembre dernier, le président D’ÉSF, Dr Hubert Dupuis, avait rencontré le Chef du Parti vert du Nouveau-Brunswick, David Coon, pour lui manifester ces mêmes inquiétudes. D’autres rencontres du même type sont déjà prévues au cours des prochains jours et des prochaines semaines.
Dieppe- le 10 avril 2017 — Égalité Santé en français (ÉSF) a accepté avec entrain de se présenter devant le Comité sénatorial permanent des langues officielles en ce début de semaine à Ottawa. ÉSF a été appelé par le Sénat à faire connaître ses revendications au niveau de la gouvernance et de la gestion, des services cliniques et non-cliniques dans le système de santé.
« Nous avions bien l’intention de démontrer que même si notre gouvernement provincial a des obligations constitutionnelles, il n’arrive pas à les respecter en santé. » a relevé le président d’Égalité Santé, Dr Hubert Dupuis. Plusieurs lacunes sont là pour le prouver ajoute-t-il.
Pour Égalité Santé en français, il faut saisir cette occasion pour sensibiliser la Chambre haute du Canada au fait que les obligations constitutionnelles du gouvernement du Nouveau-Brunswick ne sont pas respectées. Le gouvernement fédéral, comme garant de la Constitution canadienne, a les leviers pour s’assurer que les droits de notre communauté linguistique minoritaire soient respectés, notamment par le biais de son financement en santé.
La présentation d’Égalité Santé devant le Comité sénatorial a eu lieu aujourd’hui, le 10 avril à 18 heures ( heure de l’Acadie).
Au Nouveau-Brunswick, le nombre de personnes admises à l’hôpital à la suite de blessures qu’elles se sont infligées préoccupe les autorités sanitaires. Même s’il a diminué en 2014 – la dernière année pour laquelle des statistiques sont disponibles – il avait été plus élevé que la moyenne canadienne au cours des quatre années précédentes.
2017 03 06 Un taux d’hospitalisation pour automutilation préoccupant au N.-B. _ ICI.Radio-Canada