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Égalité Santé en français attend toujours une réponse du ministre Boudreau

Dieppe – le 7 avril 2017 – Égalité Santé en français (ÉSF) a fait parvenir une lettre au ministre de la Santé, monsieur Victor Boudreau, le 10 février dernier. Principalement, la lettre demande au ministre Boudreau de justifier ses projets de privatisation de plusieurs services hospitaliers dans le système des soins de santé du Nouveau-Brunswick.

« Nous avons demandé au ministre Boudreau de nous identifier selon quel article de la
Loi sur les régies régionales de la santé pouvait-il imposer la privatisation de services
hospitaliers tel que la gestion du transport des patients, des services d’entretien et des
services alimentaires » a expliqué le Dr Hubert Dupuis, président d’ÉSF. De plus, nous
savons que le ministre Boudreau a l’intention de privatiser le Programme extra-mural de la province. Cela nous préoccupe au plus haut point, a ajouté docteur Dupuis. Ces décisions du gouvernement actuel ont une incidence certaine sur la qualité des services en santé et sont prises sans même tenir compte des lois en place dans la province. Dans la lettre, nous avons donc affirmé notre désaccord au ministre Boudreau face à cette privatisation.

Malgré cela, la réponse du ministre Boudreau tarde à venir.

Qu’il soit d’accord ou non avec notre position, nous attendons une réponse et des explications de sa part ou, du moins, un accusé de réception.
2017 02 10 Lettre à VB re privatisation

Le Conseil d’administration de Vitalité exerce ses pleins pouvoirs

Dieppe, le premier mars 2017 –

Égalité Santé en Français (ÉSF) se réjouit de la décision du Conseil d’administration du réseau Vitalité de réaffirmer son opposition à la privatisation de la gestion des services alimentaires, des services d’environnement et des services de préposés au transport des malades dans les établissements du réseau de santé Vitalité. Le Conseil d’administration a aussi réaffirmé son opposition à la privatisation du programme Extra-Mural.

« Nous avons un Conseil d’administration de Vitalité qui a bien compris qu’il existe pour défendre les intérêts de la communauté acadienne et francophone et surtout qui exerce les pouvoirs qu’il a en vertu de la Loi » affirme Dr Hubert Dupuis, président d’Égalité Santé. Le ministre Victor Boudreau et le sous-ministre, Tom Maston, font de l’ingérence dans la gestion du réseau Vitalité, ajoute Dr Dupuis. Cette ingérence doit cesser.

Le réseau a fait son travail et a démontré chiffres à l’appui que la solution que tentent d’imposer le ministre Boudreau et le sous-ministre Maston, n’est pas la meilleure solution ni économique et encore moins administrative. D’ailleurs, « il faut se demander où est le problème? » se demande le Dr Dupuis.

Le réseau Vitalité n’a jamais affirmé qu’il y avait un problème avec la gestion de ses services hospitaliers. SI le ministre et le sous-ministre ont constaté un problème au niveau de l’autre réseau et que ce réseau est en accord avec la proposition ministérielle qu’ils règlent leur situation d’un mutuel accord mais Vitalité n’en veut pas !

Égalité Santé continuera d’appuyer le réseau de santé Vitalité dans cette lutte pour le respect de ses compétences et de son autonomie. Il est grand temps pour le Premier ministre de faire un remaniement puisque la communauté francophone a perdu confiance dans le ministère de la Santé. Un changement de direction s’impose. La santé doit bénéficier d’un ministre et d’un sous-ministre qui connaissent la réalité de la communauté acadienne et francophone mais, surtout qui reconnaissent les droits inhérents de cette communauté à la pleine et entière gestion et gouvernance de ses institutions de santé, ajoute Dr Dupuis.

Égalité Santé se prononce contre la privatisation de services au sein du réseau Vitalité

Dieppe, le 6 février 2017 -Égalité Santé en Français (ÉSF) est surpris de la note de service envoyée le 27 janvier dernier par le directeur général du réseau Vitalité, Gilles Lanteigne, à tous les employés annonçant le début prochain des négociations qui mèneront à l’entente finale avec le fournisseur pour la gestion des services alimentaires, des services d’environnement et des services de préposés au transport des malades dans les établissements du réseau de santé Vitalité.

ÉSF avait félicité le réseau Vitalité pour sa position de maintenir la gestion des cafétérias et de l’Extra-Mural prise lors de la réunion du Conseil d’administration du 28 juin 2016. Cette décision du Conseil d’administration de Vitalité avait été unanime.

Que s’est-il passé depuis le 28 juin 2016 se demande le Dr Hubert Dupuis, président d’Égalité Santé. « Nous devons nous poser quelques questions fondamentales », ajoute Dr Dupuis. Il faut se demander premièrement si le Conseil d’administration a de réels pouvoirs au niveau de la gouvernance et de la gestion de son réseau de santé. La réponse nous semble évidente : NON

La deuxième question est de se demander si la direction générale travaille vraiment pour le réseau Vitalité et sa communauté linguistique. Comment pourrait-elle faire parvenir cette note de service si elle travaillait pour le réseau Vitalité, note de service contraire à une résolution dûment adoptée par le Conseil d’administration de Vitalité. Il s’agirait alors d’une insubordination du directeur général. Il faut donc conclure que la direction générale actuelle ne travaille pas pour le réseau Vitalité.

La troisième question est encore plus fondamentale, selon Dr Dupuis, « Qui mène ou qui dirige le réseau de santé Vitalité ?» La seule conclusion possible est que le réseau de santé Vitalité est sous la tutelle du ministre de la Santé, Victor Boudreau.

Enfin, « la question qui tue » est la suivante : « Pourquoi les gouvernements libéraux successifs de Frank McKenna, de Shawn Graham et de Brian Gallant tiennent-ils tant à privatiser les services de santé au Nouveau-Brunswick ?» se demande Dr Dupuis.

L’étude de la gestion des cafétérias par le réseau Vitalité avait clairement démontré que la privatisation de ce service n’apportait pas d’économies mais coûterait plus cher que la gestion par le réseau Vitalité. Les sondages effectués par le réseau Vitalité démontrent pourtant que les utilisateurs du réseau sont très satisfaits de la nourriture au sein du réseau !

Quels sont les vrais intérêts des libéraux dans cette privatisation ? Ce n’est certainement pas pour ÉPARGNER le système de santé comme l’avait promis le Premier ministre Gallant le 11 janvier 2016.  Ce n’est clairement pas en détruisant à la pièce les hôpitaux francophones du Nouveau-Brunswick que l’on épargnera le système de santé francophone du Nouveau-Brunswick et ainsi aller à l’encontre des droits de la communauté acadienne et francophone en santé.

Après l’échec d’Ambulance NB, de FacilicorpNB et de Service NB, pourquoi le gouvernement libéral s’entête-t-il à privatiser des services additionnels ? Quelles sont les vraies motivations derrière ces négociations ?

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Égalité Santé appuie le corps médical de la zone 1B

Dieppe, 10 février 2016 – Lors de la réunion de son Conseil d’administration, tenue le 6 février dernier, Égalité Santé en Français (ÉSF) a donné son appui au corps médical de la zone 1B. ÉSF dénonce la nouvelle structure organisationnelle de la régie Vitalité qui a été annoncée le 5 février par le PDG du réseau, Gilles Lanteigne.

ÉSF ne comprend pas que le PDG de Vitalité puisse annoncer une telle centralisation du pouvoir décisionnel alors que le mardi précédent, le ministre de la Santé annonçait qu’il n’y aurait ni coupures de lits ni réorganisation structurelle des réseaux.

Égalité Santé en Français dénonce ce geste qu’il juge aller à l’encontre des principes de base de la gouvernance. Le PDG a fait l’annonce de changements et de pertes d’emploi au sein du réseau avant même que le Conseil d’administration, qui se trouve être le réel gestionnaire des affaires du réseau, ait pu prendre de décision sur ce dossier. Effectivement, le CA ne s’est pas réuni depuis le 14 décembre dernier. « C’est contraire au principe fondamentaux de la démocratie, même! », déclare le président d’ÉSF, Dr Hubert Dupuis.

Dr Dupuis se demande si Gilles Lanteigne essaie encore une fois de placer son Conseil d’administration devant un fait accompli, comme ce fût le cas lors de la coupure de 99 lits en décembre dernier. Cette coupure a été renversée par le ministre Boudreau la semaine dernière.

ÉSF ne peut que qualifier cette planification que de pur amateurisme de la part du PDG de Vitalité. Rappelons à M Lanteigne une de ces déclarations passées au sujet des restructurations organisationnelles en santé : ² […] we know from experience that disruption from health care restructuring can negatively impact patient care until the system is restabilized.

Dr Dupuis est d’avis que le Conseil d’administration du réseau de santé Vitalité doit revenir à la structure organisationnelle mise en place en février 2013. « Cette structure a fait ses preuves et elle fonctionnait très bien. Je ne comprends pas pourquoi il faut faire des changements maintenant, surtout après que le ministre de la Santé ait dit le contraire lors de la sortie du budget provincial », de conclure le Dr Dupuis.

Les réunions publiques du Réseau de santé Vitalité deviennent de pures formalités

Dieppe, le 9 décembre 2015 – Récemment, le Réseau de santé Vitalité a annoncé qu’il allait tenir une rencontre sur le Plan des services cliniques avec son Conseil d’administration (CA) le 14 décembre prochain et que cette réunion allait se tenir à huis clos, allant ainsi à l’encontre de la Loi sur les régies régionales de santé.

Selon le président d’Égalité Santé en Français, Dr Hubert Dupuis, le Plan des services cliniques est une responsabilité du Réseau prévue en vertu de la Loi sur les régies régionales de santé (article 32). Le Plan doit détailler la description des services cliniques (soins de santé) que le Réseau va offrir à sa clientèle. Au-delà d’une simple énumération des services, le Plan doit comprendre le lieu où ces services seront offerts et de quelle façon ils seront offerts. Il est également clairement stipulé que le Réseau doit consulter la population lors de ses réunions (article 33).

Or, le Réseau vient de nous confirmer que cette réunion aura lieu à huis clos, ce qui va à l’encontre de sa propre politique, ajoute Dr Dupuis. « Il nous semble de plus en plus évident que le Réseau Vitalité tient, au préalable de chacune des réunions de son CA, des réunions à l’abri des regards où les membres sont informés des décisions qui seront présentées au public. Les membres du CA ont clairement déjà été avisés de la situation puisqu’ils ne posent presque jamais de questions lors des réunions publiques, ce qui n’est pas normal », continue le Dr Dupuis.

Les réunions publiques du Réseau Vitalité se transforment en de pures formalités pour se conformer à la loi et bien paraître, alors qu’elles devraient être utilisées pour débattre des sujets importants qui visent le développement et la saine gestion de notre système de santé francophone.

Il est temps que le Conseil d’administration joue réellement son rôle et que les discussions de ce dernier soient toutes publiques comme sa politique (CA-120) le précise. Les citoyens et citoyennes ont le droit de prendre part aux discussions et de contribuer au processus décisionnel en exprimant leurs commentaires et suggestions. C’est l’entière responsabilité du CA de s’en assurer. Chose certaine, il ne peut pas continuer longtemps à servir d’étampe aux décisions du ministre de la Santé ou de son employé, le PDG du Réseau Vitalité.