Skip to content Skip to footer

Poursuite de Rino Volpé: le gouvernement défend son congédiement

MONCTON – Le gouvernement provincial rejette en bloc les allégations de Rino Volpé dans sa poursuite. Il estime que le ministre de la Santé avait le droit de le congédier et que si quelqu’un a nui à la réputation de Rino Volpé, c’est bien l’ancien PDG du Réseau de santé Vitalité lui-même.

Afficher le reportage au complet

2015 03 26 Poursuite de Rino Volpé_ le gouvernement défend son congédiement _ Acadie Nouvelle

Le ministre Boudreau refuse de rencontrer ÉSF pour la gouvernance

Dieppe, 17 mars 2015 – Depuis le 14 octobre 2014, Égalité Santé en Français (ÉSF) demande au ministre de la Santé Victor Boudreau une rencontre pour discuter des soins de santé pour les Francophones, mais sans succès. ÉSF a même demandé au Premier ministre Brian Gallant d’intervenir pour organiser une telle rencontre. Bien que le Bureau du Premier ministre ait répondu qu’il le ferait, elle n’a toujours pas eu lieu, et n’est pas à l’horaire à ce jour.

2015 03 17 Communiqué_vf

Selon le Dr Hubert Dupuis, « il est inacceptable que le ministre Boudreau n’ait pas encore rencontré ÉSF ».

Les 15 correspondances transmises par ÉSF au ministre Boudreau ont toujours reçu la même réponse : aucune rencontre avant avril et aucune discussion sur la gouvernance. « Pourtant, ÉSF a toujours discuté de gouvernance avec les autres ministres de la santé, même lorsque nous avions une poursuite devant les tribunaux de la province », ajoute le Dr Dupuis.

Dans la lettre envoyée le 4 mars, ÉSF spécifiait vouloir discuter des quatre sujets suivants :

1)       La structure de gouvernance du système de santé ;

2)        La centralisation des services dits « de soutien » au système de santé et les impacts de cette centralisation sur le droit de la minorité francophone du Nouveau-Brunswick à la gouvernance pleine et entière ;

3)       La fermeture ou le démantèlement des petits hôpitaux ruraux ;

4)       L’arrêt ou le transfert de services médicaux présentement offerts par les centres hospitaliers de Vitalité.

ÉSF ajoutait ceci : « En cas de fin de non-recevoir, nous n’aurons aucun choix que de procéder devant les tribunaux pour assurer la protection des droits de la minorité francophone du Nouveau-Brunswick à cet égard. »

Le ministre Boudreau, encore une fois, ne veut pas parler de gouvernance : « Je dois réitérer le point que la gouvernance ne sera pas sujet à discussion lors de la rencontre que vous proposez », a-t-il écrit dans sa lettre du 13 mars 2015.

Or, chacun des quatre sujets dont ÉSF voudrait discuter avec le ministre Boudreau ont pour thème commun le droit à la gouvernance de la minorité francophone du Nouveau-Brunswick sur ses institutions de santé.  En refusant de parler de gouvernance, le ministre Boudreau refuse d’engager des pourparlers substantiels et constructifs sur quoi que ce soit avec ÉSF.

« En effet, pourquoi le ministre Boudreau refuse de discuter de gouvernance avec ÉSF? Sans parler de gouvernance, comment pourrons-nous discuter des trois autres points qui en relèvent également ? », demande le Dr Dupuis.

ÉSF considère que le ministre Boudreau ne donne aucune autre alternative que la voie des tribunaux.

-30-

 

Les commentaires du PDG du Réseau de santé Horizon font réagir

MONCTON – Le ministre de la Santé et le président d’Égalité santé en français critiquent les propos tenus jeudi par le PDG du Réseau de santé Horizon. Selon eux, John Mcgarry se met le doigt dans l’oeil en se plaignant que le système anglophone n’a pas reçu sa part du gâteau au cours des dernières années.

Afficher le reportage au complet

2015 01 30 Les commentaires du PDG du Réseau de santé Horizon font réagir _ Acadie Nouvelle

Respecter les lois, c’est bien – Respecter les droits, c’est mieux

Dieppe, le 21 janvier 2014 – L’organisme Égalité Santé en Français (ÉSF) est heureux des déclarations du premier ministre Gallant et du ministre de la Santé à l’effet que le gouvernement allait respecter les lois dans le cadre de la révision des programmes.

ÉSF-Communiqué-20140120_les-droits_final_sn

Selon le président d’ÉSF, Dr Hubert Dupuis, cette déclaration n’est pas suffisante puisque la Loi sur les régies régionales de santé et la Loi sur l’éducation ne respectent pas tous les droits reconnus par les Cours. En effet, la jurisprudence reconnaît à la communauté francophone au Nouveau-Brunswick le droit de gérer et de gouverner ses institutions.

Actuellement, la Loi sur les régies régionales de santé place les pouvoirs de gestion et gouvernance entre les mains du ministre de la santé. Pour respecter les droits de la communauté, il faudrait modifier cette loi afin que tous les membres du Conseil d’administration du réseau de santé Vitalité soient élus. De cette manière, le Conseil d’administration du réseau pourra choisir sa présidence, ainsi qu’embaucher et limoger son PDG. Ce n’est pas le cas actuellement et le renvoi du PDG en novembre 2014 en est une preuve irréfutable, estime le Dr Dupuis.

Le non-respect des droits de la communauté est encore plus évident lorsque le ministre de la santé parle de fermeture d’hôpitaux et de coupures de services de soins de santé au niveau du réseau Vitalité. Selon la jurisprudence, ce pouvoir appartient à la communauté francophone et donc au Conseil d’administration du réseau Vitalité.

« Le Plan de services cliniques dont les médias ont parlé la semaine dernière est une autre preuve que les droits de la communauté francophone ne sont pas respectés. Pire que cela, continue le Dr Dupuis, les fonctionnaires qui ont préparé ce document pour le ministre en décembre 2013 se sont ingérés dans les affaires de la régie Vitalité. Pourtant, la Loi sur les régies régionales de santé stipule clairement que la préparation du Plan régional de la santé et d’affaires incombe à la régie. Pourquoi les fonctionnaires se sont-ils ingérés dans les affaires de la régie ? Ce n’est certainement pas parce que le réseau Vitalité était mal administré ! Il a réalisé un surplus budgétaire en 2013-2014 et en prévoit un autre pour 2014-2015. »

« Où est le problème ? », se demande le Dr Dupuis. « Est-ce possible que les fonctionnaires du ministère ne veulent pas reconnaître les droits de la communauté francophone ? Est-ce possible que les politiciens veulent se garder le pouvoir de nommer leurs amis sur le Conseil d’administration ? »

« La question est posée, conclut Dr Dupuis. Nous avons une seule certitude, c’est que le gouvernement, peu importe le parti politique en place, doit respecter les droits de la communauté francophone et cela, malgré le contexte budgétaire. »

 

-30-