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Plan de recrutement et de rétention des médecins au N.-B.

Dieppe, le 3 octobre 2019— Égalité santé en français (Égalité Santé) soutient la décision gouvernementale d’abolir le numéro de facturation des médecins. Par contre, le nouveau plan de recrutement en développement devra tenir compte des besoins en médecins dans les régions rurales et plus particulièrement des régions francophones du Nord de la province.

Selon Dr Hubert Dupuis, président d’Égalité Santé, il faut reconnaître que le programme de numéro de facturation n’a pas donné les résultats attendus, soit une meilleure répartition des médecins dans les régions rurales. « Nous devons donc reconnaître que c’est un échec, car il nous manque encore des médecins dans les régions rurales et surtout francophones après plus de 26 ans » ajoute Dr Dupuis.

Selon Égalité Santé, le nouveau plan de recrutement et de rétention devra contenir des mesures de soutien et des incitatifs pour l’installation et la rétention des médecins pour que ce plan soit un succès et que nos régions rurales soient dotées de soins de santé de qualité. De plus, les régies de santé devront s’assurer d’améliorer les services au lieu de les couper comme le réseau de santé Vitalité l’a fait au cours des dernières années.

Ce nouveau plan devra contenir une décentralisation de la prise de décision dans les centres hospitaliers et les communautés locales. Des primes d’établissement devront être accordées aux médecins qui choisissent de s’établir dans une localité rurale ainsi que des forfaits de soutien à la pratique médicale dans la collectivité. De plus, le soutien à la pratique médicale et les incitatifs devront perdurer pendant un certain temps pour que les médecins demeurent en poste dans nos régions rurales.

 

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Égalité santé en français réactive sa poursuite judiciaire à l’endroit du gouvernement du Nouveau-Brunswick

Dieppe, le 3 septembre 2019 – C’est devant l’impasse de négociation et l’inaction du gouvernement Higgs de donner suite aux demandes initiales d’Égalité santé en français (Égalité Santé) d’obtenir la reconnaissance du droit à la gestion pleine et entière de la régie de santé Vitalité par la communauté linguistique française de la province que l’organisme a pris sa décision de réactiver sa poursuite judiciaire.

Égalité Santé avait suspendu sa requête devant les tribunaux à l’élection du gouvernement Higgs, afin de lui permettre de se soumettre à l’esprit de l’article 16.1 de la Charte canadienne.

« Égalité Santé ayant épuisé toutes les options politiques et bureaucratiques n’a d’autres choix que de poursuivre nos démarches judiciaires afin de faire reconnaître notre droit à gérer notre régie de santé », a déclaré le Dr Hubert Dupuis, le porte-parole d’Égalité Santé.

Il est de la toute première importance que la gestion des services de soins de santé redevienne la responsabilité de ceux à qui ils sont destinés, c’est-à-dire aux Acadiennes et Acadiens francophones de la province.

« Nous avons droit à un système de santé équitablement financé comme l’est celui des anglophones avec les mêmes services de soins de santé. Après cinquante années de la reconnaissance du français comme langue officielle, la situation actuelle est devenue indécente. »

La dépolitisation de notre système de santé passe par la gouvernance du Réseau de santé Vitalité par les Acadiennes et Acadiens francophones. Nous y avons droit, nous voulons une direction générale, médicale et infirmière pour chacun de nos hôpitaux qui agiront jour après jour à fournir à nos citoyens et citoyennes des services de soins de santé de qualité. Ceci inclut aussi la prise en charge des ambulances et du Programme Extra Mural.

 

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NCLEX-RN : un outil d’assimilation

Dieppe, le 6 août 2019—Égalité santé en français (Égalité Santé) donne un appui sans équivoque à la plainte déposée en vertu de la Loi sur les langues officielles du N.-B. (LLO-NB) par le groupe d’infirmières et infirmiers francophones alléguant que la Nurses Association of New Brunswick (NANB) – Association des infirmières et infirmiers du Nouveau-Brunswick (AIINB) n’a pas respecté ses obligations linguistiques.  Ces manquements sont évidents depuis les cinq (5) dernières années alors que les candidats et candidates francophones n’ont pas eu les mêmes ressources que leurs collègues anglophones et ont eu droit en plus à un examen d’entrée mal traduit.

Égalité Santé soutient que la NANB-AIINB doit mettre fin à son contrat pour le NCLEX-RN, un examen américain, et s’impliquer immédiatement dans la validation de l’examen canadien qui est développé actuellement. L’examen d’entrée  dans la profession infirmière doit, selon le président d’Égalité Santé Dr Hubert Dupuis, refléter les pratiques et les valeurs canadiennes et  être rédigé dans les deux langues officielles du Canada et du Nouveau-Brunswick. La traduction d’un document de l’anglais au français ou l’inverse ne suffit pas. Il faut aussi que l’examen d’entrée dans la profession respecte les cultures anglophones, autochtones et francophones.

Nous constatons qu’actuellement l’examen NCLEX-RN est un outil d’assimilation puisque les francophones ont, en plus grand nombre, décidé de « passer l’examen » en anglais. Ce choix s’explique par la plus grande quantité et qualité de documents pour s’y préparer en anglais qu’en français.

Égalité Santé demande au Premier ministre de s’impliquer dans le dossier et de le régler puisqu’il est, selon la Loi, le ministre responsable de la Loi sur les langues officielles. Selon nous, ajoute Dr Dupuis, « le dossier aurait été réglé depuis fort longtemps si l’examen défavorisait les étudiant.e.s en science infirmière de la communauté anglophone.»

Le Premier ministre Higgs doit agir rapidement pour mettre fin à cette situation qui cause l’assimilation de nos étudiant.e.s francophones.

La direction générale du Réseau de santé Vitalité : responsable de la situation

Dieppe, le 13 juin 2019–Depuis plusieurs années, Égalité santé en français (Égalité Santé) demande des solutions claires aux problèmes que vivent les patients et patientes du Réseau de santé Vitalité. Bien que nous sommes conscients que d’autres institutions connaissent des défis semblables, force est de constater que le Réseau de santé Vitalité se fait avare sur la communication des solutions à apporter. En plus, la direction du réseau, met de l’huile sur le feu en ne communiquant pas les faits comme il se doit.

La direction générale du Réseau de santé Vitalité n’est pas à ses premiers manquements et à ses premiers échecs. Que ce soit :

  • L’absence du programme des infirmières examinatrices des cas d’agression sexuelle (SANE) au CHU-Dumont, à l’hôpital Stella-Maris et à celui de Lamèque ;
  • L’entêtement et l’incompréhension des décisions prises pour l’oncologie à Saint-Quentin et Grand-Sault qui font subir un stress énorme aux personnes malades d’un cancer et qui doivent voyager plusieurs heures pour un traitement d’oncologie qu’elles pourraient recevoir près de chez elles ;
  • Le problème de gestion du personnel au centre hospitalier régional Chaleur qui a mis en danger les femmes enceintes qui ont dû s’aventurer sur les routes l’hiver pour accoucher à plus d’une heure trente de chez elles ;
  • Le manque flagrant de compétence comme gestionnaire pour changer ou du moins améliorer le sort des personnes en crise psychologique qui font face aux problèmes soulevés ces derniers temps au Centre hospitalier Restigouche ;
  • Le manque d’écoute de la part de la direction pour les besoins de plus en plus nombreux à l’urgence du CHU-Dumont de Moncton. Les civières 11 à 17
    demeurent toujours fermées ;
  • L’incapacité de la direction générale du réseau de solutionner le problème de personnel médical au Centre de santé communautaire Saint-Joseph à Dalhousie ;
  • Le manque de médecins accoucheurs à l’hôpital régional de Campbellton force les patientes à se diriger vers d’autres hôpitaux ;
  • La région de Saint-Quentin doit encore une fois subir la mauvaise gestion du personnel médical et infirmier par la direction du Réseau de santé Vitalité. Le personnel médical demande depuis trop longtemps déjà du support pour leur permettre de continuer à servir leurs patients.

Les exemples ne manquent pas pour démontrer que la direction du réseau Vitalité est incapable de trouver des solutions pour pallier le manque de service de soins de santé dans la quasi-totalité des établissements du Réseau de santé Vitalité.

Depuis plusieurs mois, nous ne comptons plus les rencontres et sorties publiques de groupes communautaires et du personnel infirmier et médical pour dénoncer les situations préoccupantes de plusieurs hôpitaux et la surcharge du personnel. Malgré le grand stress que vivent les employés et les patients du Réseau de santé Vitalité, le ministre de la Santé demeure muet. La population francophone mérite mieux et le
ministre de la Santé doit prendre son rôle de leader et doit exiger de son directeur
général des résultats concluants ou sa démission si ce dernier ne peut diriger de
façon efficiente le Réseau de santé.

La gestion du Réseau de santé Vitalité doit redevenir l’affaire des francophones et nous demandons au gouvernement Higgs de faire le premier pas dans cette direction. Assurons-nous une gouvernance et une gestion locales capables de nous garantir des soins de santé de qualité en français sur l’ensemble du territoire.

Égalité Santé œuvre depuis 2008 pour le retour de la pleine gestion de la régie de santé Vitalité par le biais d’un conseil d’administration élu au suffrage populaire et indépendant du ministère de la Santé du Nouveau-Brunswick.

ÉGALITÉ SANTÉ EN FRANÇAIS ATTRISTÉ PAR LE DÉCÈS D’UN MEMBRE FONDATEUR, GILBERT DOUCET

Dieppe, le 15 mai 2019 – Égalité Santé en Français tient à souligner à la suite de son décès, l’apport important de monsieur Gilbert Doucet à la défense des droits des Acadiennes et des Acadiens pour la gestion de leurs services de soins de santé en français. Monsieur Doucet a été un des membres fondateurs lors de la création d’Égalité Santé en Français.

« Il nous avait alors impressionnés par ses convictions profondes, son sens de justice, son intelligence, sa simplicité et son respect des autres. Nous nous souviendrons longtemps de son grand pouvoir de communication et de sa logique étonnante » souligne Dr Hubert Dupuis, d’Égalité Santé en Français dans un message de condoléances à la famille de monsieur Gilbert Doucet et à ses amis.

L’Acadie pleure aujourd’hui l’un de ses chefs de file des plus percutants et il nous inspire à poursuivre inébranlablement notre combat pour l’obtention de services de soins de santé équitables pour l’ensemble des francophones du Nouveau-Brunswick.

Égalité Santé en Français œuvre depuis 2010 pour le retour de la pleine gestion de la régie de santé Vitalité par le biais d’un conseil d’administration élu au suffrage populaire et indépendant du ministère de la Santé du Nouveau-Brunswick.

Urgence au CHU-Dumont : Vitalité nie encore la gravité de la situation

Dieppe, le 11 mars 2019 – Égalité Santé en Français soutenait dans un communiqué émis le 11 février dernier que « la structure administrative implantée en février 2016 par la direction générale a failli et a contribué à la situation de crise des soins aux patients du Réseau de santé Vitalité! » Nous demandions alors à la présidence du Conseil d’administration, Michelyne Paulin d’intervenir, ce qu’elle a refusé de faire affirmant même que tout allait très bien.

Les changements dénoncés vendredi dernier par les médecins du Centre Hospitalier Universitaire Dumont confirment encore une fois la faillite de cette structure administrative.

Contrairement à ce qu’affirmait la porte-parole du réseau, Madame Allison White, des civières ont effectivement été fermées au CHU-Dumont soit les civières 11 à 17. Le véritable problème est le manque de poste du personnel infirmier causé en très grande partie par la surcharge de travail et l’épuisement du personnel.

La situation ne fait que se répéter depuis plusieurs mois et tout comme la problématique du secteur d’obstétrique de l’hôpital régional Chaleur, il semble que la direction du Réseau de santé Vitalité ne voit pas la gravité de la situation. Il est impératif que le Réseau de santé Vitalité mette en place une direction générale locale qui devra analyser la situation et s’assurer que le personnel infirmier puisse donner les soins nécessaires aux patients dans des conditions de travail acceptables.

La structure administrative « régionale » mise en place depuis trois (3) ans est un échec et le réseau prend des décisions au détriment des patients.

Égalité Santé en Français demande aux décideurs d’agir immédiatement et de remettre une direction générale locale dans les institutions du réseau Vitalité dans les plus brefs délais.

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La structure administrative implantée en février 2016 a failli et a contribué à la situation de crise des soins aux patients du Réseau de santé Vitalité!

Dieppe, le 11 février 2019 – Devant la crise que vivent plusieurs établissements hospitaliers francophones, la présidente du Réseau de santé Vitalité doit exiger de son président-directeur général (PDG), Gilles Lanteigne, de rendre compte de la gestion générale et de la conduite des affaires internes de la régie (article 26 de Loi sur les régies de santé) lors de la réunion publique qui aura lieu à 13 h à Bathurst le 12 février.

Après 3 ans de fonctionnement, la structure administrative centralisée implantée en février 2016 par le PDG Lanteigne, au nom de la transformation et de la modernisation des soins de santé, a failli et a contribué à la situation de crise que connaît la quasi-totalité des établissements du Réseau de santé Vitalité. Cette crise affecte directement les soins prodigués aux patients dont les nombreux exemples récents en témoignent.

Ce désastreux résultat avait été prévu par les médecins du centre universitaire Dr-Georges-L-Dumont qui avaient manifesté leur désaccord à l’implantation de la structure administrative du PDG Lanteigne.

Cette structure administrative régionale a créé un manque de direction locale et de prise de décision dans chacun des établissements du Réseau. Cela a entraîné en plus d’une démobilisation générale des gens, le surmenage du personnel en place ainsi qu’a poussé un grand nombre de personnels soignants à la limite de l’épuisement professionnel. On fait face maintenant à une carence de personnel tant du secteur infirmier que des autres professionnels. Ce climat toxique s’avère néfaste au recrutement et à la rétention du personnel soignant si nécessaire aux bons soins des patients ainsi qu’à leur sécurité.

Il devient important d’entendre la présidente du Réseau de santé Vitalité, madame Michelyne Paulin, car nous jugeons qu’elle doit être imputable des décisions prises en son nom et en celui de son conseil d’administration par son président-directeur général.

Le Conseil d’administration du Réseau de santé Vitalité doit trouver la solution qui s’impose soit la décentralisation des prises de décision et de remettre les directions locales dans les centres hospitaliers pour corriger la situation.

Égalité Santé en Français œuvre depuis 2008 pour le retour de la pleine gestion de la régie de santé Vitalité par le biais d’un conseil d’administration élu au suffrage populaire et sans ingérence de la part du ministère de la Santé du Nouveau-Brunswick. Ce conseil aurait la responsabilité d’embaucher une personne à la direction générale de la régie.

Une volte-face respectueuse de la Loi sur les langues officielles

Dieppe, le 22 janvier 2019 – Égalité Santé en Français (ESF) tient à souligner le geste posé par le ministre de la Santé, Ted Flemming en exigeant d’Ambulance Nouveau-Brunswick d’avoir un travailleur paramédical bilingue dans chacun de ses véhicules d’urgence partout en province. Ceci est un pas dans la bonne direction.

« Nous sommes heureux de constater que le ministre Flemming est revenu sur sa décision d’éliminer les obligations linguistiques. Selon nous, tous les travailleurs paramédicaux devraient être bilingues et ce service devrait être sous la gouvernance des régies de santé. » de poursuivre le Dr Hubert Dupuis, porte-parole d’Égalité Santé en Français.

Rappelons qu’il faut dépolitiser notre système de santé en assurant la prise en main du Réseau de santé Vitalité par les Acadiennes et Acadiens francophones. Nous y avons droit et nous voulons une direction générale, médicale et infirmière pour chacun de nos hôpitaux. Ceux-ci agiront jour après jour à fournir à nos citoyens et citoyennes des services de soins de santé de qualité. Ceci inclut aussi la prise en charge des ambulances et du Programme Extra Mural.

Il est de la toute première importance que la gestion des services de soins de santé redevienne la responsabilité de ceux à qui ils sont destinés, c’est-à-dire aux Acadiennes et Acadiens francophones de la province. Nous avons droit à un système de santé équitablement financé comme l’est celui des anglophones avec les mêmes services de soins. Après cinquante années de la reconnaissance du français comme langue officielle, la situation actuelle est devenue indécente.

Égalité Santé en Français œuvre depuis 2010 pour le retour de la pleine gestion de la régie de santé Vitalité par le biais d’un conseil d’administration élu au suffrage populaire et indépendant du ministère de la Santé du Nouveau-Brunswick, ayant la capacité d’élire sa présidence et de nommer sa direction générale.

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Le nouveau gouvernement Higgs-Austin ne respecte pas nos droits acquis et met en péril la santé des citoyens !

Dieppe, le 20 décembre 2018 – La récente décision du gouvernement Higgs-Austin de mettre en place la décision arbitrale McEvoy est selon Égalité Santé en Français un net recul des droits linguistiques pour l’ensemble des citoyens du Nouveau-Brunswick.

Cette décision met en danger la sécurité et la santé des gens du Nouveau-Brunswick, qu’ils soient francophones ou anglophones. Rappelons-nous l’affaire Sonier où Ambulance Nouveau-Brunswick et la province du Nouveau-Brunswick ont reconnu avoir manqué à leurs obligations d’offre active et à leur obligation de fournir à M. Sonier le service dans la langue officielle de son choix. Cette annonce du ministre Flemming démontre clairement que le gouvernement en place ne respecte pas ou ne comprend pas les lois provinciales et la Charte canadienne des droits et libertés.

Le gouvernement Higgs-Austin semble justifier leur décision sur le fait que des ambulances auraient été mises hors de service à la suite d’un manque de personnel bilingue. Selon plusieurs experts, cette justification est erronée. Le ministère de la Santé devrait reconnaître le personnel paramédical non pas comme personnel de soutien, mais comme des professionnels de la santé et ainsi leur offrir des conditions de travail et salariales à la hauteur de leur compétence. Ceci permettrait à notre point de vue, l’embauche de personnel bilingue qualifié.

Selon Égalité Santé, si le gouvernement veut améliorer le service ambulancier, il devrait en remettre la gestion et la responsabilité aux régies de santé. Le retour du Programme Extra-Mural sous les régies de santé et leur gestion du service ambulancier permettraient au gouvernement de faire des économies importantes et de les réinvestir dans le personnel ambulancier au lieu d’en faire profiter une entreprise privée comme Medavie.

Égalité Santé en Français œuvre depuis 2008 pour le retour de la pleine gestion de la régie de santé Vitalité par le biais d’un conseil d’administration élu au suffrage populaire et sans ingérence de la part du ministère de la Santé du Nouveau-Brunswick. Ce conseil aurait la responsabilité d’embaucher une personne à la direction générale de la régie.

 

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Égalité Santé en Français
Info@egalitesante.com

Une situation inacceptable

La fermeture du service d’obstétrique de l’Hôpital Chaleur est une situation qui perdure et qui n’aurait pas dû survenir. Selon le directeur général du réseau Vitalité, la fermeture de ce service hospitalier est causée par un manque de personnel infirmier dans ce secteur.

Comment un tel événement peut-il survenir sans que personne n’intervienne et sans que le Conseil d’administration du réseau n’en soit informé? À moins que j’aie manqué quelque chose dans l’actualité, nous n’avons pas d’hécatombe impliquant le personnel infirmier de ce service. Quelqu’un, quelque part dans l’hôpital aurait dû voir venir cela. À moins que la centralisation à outrance effectuée depuis trois ans en soit la cause. Il est vrai que les milieux hospitaliers francophones ont vu la disparation des directions d’hôpitaux et autres postes clés être centralisés au niveau de la régie.

Imaginez-vous que l’on abolisse les directions d’écoles pour les remplacer par des personnes responsables provincialement de dossiers particuliers. L’une est responsable de la discipline, l’autre des édifices, l’autre de la suppléance. Ce serait le « bordel » au niveau local. Personnellement, je crois que c’est la cause de la fermeture de ce service à l’hôpital Chaleur.

Cette fermeture injustifiable et surtout qui aurait pu être évitée, met en péril non seulement les mères et leur nouveau-né mais aussi le développement de la région. Qui va s’installer dans la région en sachant que ce service essentiel est absent? Quel gynécologue voudra travailler dans cette institution alors que le service n’est pas assuré? L’hôpital perdra-t-il ses gynécologues faute de personnel infirmier suffisant?

Il est temps de rétablir une gestion locale au sein du réseau francophone. Comment le leader francophone en santé peut-il favoriser les accouchements dans un hôpital anglophone?

Jacques Verge

Dieppe

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