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Une volte-face respectueuse de la Loi sur les langues officielles

Dieppe, le 22 janvier 2019 – Égalité Santé en Français (ESF) tient à souligner le geste posé par le ministre de la Santé, Ted Flemming en exigeant d’Ambulance Nouveau-Brunswick d’avoir un travailleur paramédical bilingue dans chacun de ses véhicules d’urgence partout en province. Ceci est un pas dans la bonne direction.

« Nous sommes heureux de constater que le ministre Flemming est revenu sur sa décision d’éliminer les obligations linguistiques. Selon nous, tous les travailleurs paramédicaux devraient être bilingues et ce service devrait être sous la gouvernance des régies de santé. » de poursuivre le Dr Hubert Dupuis, porte-parole d’Égalité Santé en Français.

Rappelons qu’il faut dépolitiser notre système de santé en assurant la prise en main du Réseau de santé Vitalité par les Acadiennes et Acadiens francophones. Nous y avons droit et nous voulons une direction générale, médicale et infirmière pour chacun de nos hôpitaux. Ceux-ci agiront jour après jour à fournir à nos citoyens et citoyennes des services de soins de santé de qualité. Ceci inclut aussi la prise en charge des ambulances et du Programme Extra Mural.

Il est de la toute première importance que la gestion des services de soins de santé redevienne la responsabilité de ceux à qui ils sont destinés, c’est-à-dire aux Acadiennes et Acadiens francophones de la province. Nous avons droit à un système de santé équitablement financé comme l’est celui des anglophones avec les mêmes services de soins. Après cinquante années de la reconnaissance du français comme langue officielle, la situation actuelle est devenue indécente.

Égalité Santé en Français œuvre depuis 2010 pour le retour de la pleine gestion de la régie de santé Vitalité par le biais d’un conseil d’administration élu au suffrage populaire et indépendant du ministère de la Santé du Nouveau-Brunswick, ayant la capacité d’élire sa présidence et de nommer sa direction générale.

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Le nouveau gouvernement Higgs-Austin ne respecte pas nos droits acquis et met en péril la santé des citoyens !

Dieppe, le 20 décembre 2018 – La récente décision du gouvernement Higgs-Austin de mettre en place la décision arbitrale McEvoy est selon Égalité Santé en Français un net recul des droits linguistiques pour l’ensemble des citoyens du Nouveau-Brunswick.

Cette décision met en danger la sécurité et la santé des gens du Nouveau-Brunswick, qu’ils soient francophones ou anglophones. Rappelons-nous l’affaire Sonier où Ambulance Nouveau-Brunswick et la province du Nouveau-Brunswick ont reconnu avoir manqué à leurs obligations d’offre active et à leur obligation de fournir à M. Sonier le service dans la langue officielle de son choix. Cette annonce du ministre Flemming démontre clairement que le gouvernement en place ne respecte pas ou ne comprend pas les lois provinciales et la Charte canadienne des droits et libertés.

Le gouvernement Higgs-Austin semble justifier leur décision sur le fait que des ambulances auraient été mises hors de service à la suite d’un manque de personnel bilingue. Selon plusieurs experts, cette justification est erronée. Le ministère de la Santé devrait reconnaître le personnel paramédical non pas comme personnel de soutien, mais comme des professionnels de la santé et ainsi leur offrir des conditions de travail et salariales à la hauteur de leur compétence. Ceci permettrait à notre point de vue, l’embauche de personnel bilingue qualifié.

Selon Égalité Santé, si le gouvernement veut améliorer le service ambulancier, il devrait en remettre la gestion et la responsabilité aux régies de santé. Le retour du Programme Extra-Mural sous les régies de santé et leur gestion du service ambulancier permettraient au gouvernement de faire des économies importantes et de les réinvestir dans le personnel ambulancier au lieu d’en faire profiter une entreprise privée comme Medavie.

Égalité Santé en Français œuvre depuis 2008 pour le retour de la pleine gestion de la régie de santé Vitalité par le biais d’un conseil d’administration élu au suffrage populaire et sans ingérence de la part du ministère de la Santé du Nouveau-Brunswick. Ce conseil aurait la responsabilité d’embaucher une personne à la direction générale de la régie.

 

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Égalité Santé en Français
Info@egalitesante.com

Une situation inacceptable

La fermeture du service d’obstétrique de l’Hôpital Chaleur est une situation qui perdure et qui n’aurait pas dû survenir. Selon le directeur général du réseau Vitalité, la fermeture de ce service hospitalier est causée par un manque de personnel infirmier dans ce secteur.

Comment un tel événement peut-il survenir sans que personne n’intervienne et sans que le Conseil d’administration du réseau n’en soit informé? À moins que j’aie manqué quelque chose dans l’actualité, nous n’avons pas d’hécatombe impliquant le personnel infirmier de ce service. Quelqu’un, quelque part dans l’hôpital aurait dû voir venir cela. À moins que la centralisation à outrance effectuée depuis trois ans en soit la cause. Il est vrai que les milieux hospitaliers francophones ont vu la disparation des directions d’hôpitaux et autres postes clés être centralisés au niveau de la régie.

Imaginez-vous que l’on abolisse les directions d’écoles pour les remplacer par des personnes responsables provincialement de dossiers particuliers. L’une est responsable de la discipline, l’autre des édifices, l’autre de la suppléance. Ce serait le « bordel » au niveau local. Personnellement, je crois que c’est la cause de la fermeture de ce service à l’hôpital Chaleur.

Cette fermeture injustifiable et surtout qui aurait pu être évitée, met en péril non seulement les mères et leur nouveau-né mais aussi le développement de la région. Qui va s’installer dans la région en sachant que ce service essentiel est absent? Quel gynécologue voudra travailler dans cette institution alors que le service n’est pas assuré? L’hôpital perdra-t-il ses gynécologues faute de personnel infirmier suffisant?

Il est temps de rétablir une gestion locale au sein du réseau francophone. Comment le leader francophone en santé peut-il favoriser les accouchements dans un hôpital anglophone?

Jacques Verge

Dieppe

La solution HIGGS-AUSTIN un affront aux droits linguistiques des Néo-Brunswickois

Le nouveau gouvernement minoritaire en fonction depuis à peine quelques jours, pense avoir réglé la situation du manque de paramédicaux dans la province en annonçant la mise en place d’un système de transport séparé du système d’intervention d’urgence 911 pour les transferts non urgents de patients. Égalité Santé en Français se questionne sur l’efficacité de la gestion d’Ambulance NB, puisque cette solution existait pourtant depuis bien avant les dernières élections. Ce système de transport séparé aurait dû être mis en place depuis très longtemps par Medavie. Notons aussi que le nouveau gouvernement n’indique pas le coût que devront verser les contribuables à Medavie pour l’implantation de cette solution. Combien de millions de plus devrons-nous ajouter aux 110 millions versés cette année?

Selon le communiqué du gouvernement Higgs-Austin, la transformation d’emplois à temps partiel en emplois à temps plein devrait aider Ambulance NB dans la livraison de ses services tout en respectant la Loi sur les langues officielles. Encore une fois, ceci aurait pu se faire bien avant la semaine dernière. Pourquoi Medavie n’a-t-il pas agi avant? Quels seront les coûts associés pour ces nouveaux emplois?

L’annonce la plus inquiétante de la journée pour la population francophone du Nouveau-Brunswick est sans aucun doute le retrait annoncé de la requête en révision judiciaire du gouvernement quant à la décision du médiateur John McEvoy qui est en cours. Si le gouvernement Higgs est convaincu que les changements annoncés aujourd’hui vont respecter la Loi sur les langues officielles et l’entente survenue dans l’affaire Sonier, il serait bienvenu de maintenir cette requête en révision judiciaire et ainsi clarifier la préséance de la Loi sur les langues officielles sur la convention collective des ambulanciers.

À notre humble avis, l’annonce d’aujourd’hui ne fait qu’augmenter la dépendance du gouvernement Higgs envers Medavie et surtout, elle se fera au détriment des droits constitutionnels reconnus aux deux communautés linguistiques de notre province. Que dire de l’absence de stratégie d’embauche et de rétention des paramédicaux? De plus, pour un premier ministre tracassé par les dépenses du gouvernement, il vient sérieusement de mettre cet élément de côté.

 

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Pour tout renseignement ou demande d’entrevue, veuillez contacter :

Jacques Verge, secrétaire
Égalité Santé en Français
T. 506-852-8885
Info@egalitesante.com

Le nouveau ministre de la santé

Égalité Santé en Français félicite le ministre de la Santé, Hugh J.A. (Ted) Flemming, pour sa nomination à ce poste important. Monsieur Flemming est au courant des dossiers et des défis importants en santé puisqu’il a occupé ce poste sous le gouvernement Alward.

C’est d’ailleurs le ministre Flemming qui avait finalisé en novembre 2012 le plan de rattrapage négocié dans le cadre de l’entente hors cour intervenue entre Égalité Santé et le gouvernement de Shawn Graham en avril 2010. Ce plan a d’ailleurs pris fin sans que les services dans les deux régies de santé soient égaux.

Le ministre Flemming a devant lui de nombreux dossiers que ce soit celui d’Ambulance NB, la privatisation de l’Extra-Mural, les services d’oncologie à Grand-Sault et St-Quentin, le manque de personnel dans les hôpitaux, la survie des hôpitaux ruraux sans oublier l’examen d’entrée dans la profession infirmière.

Égalité Santé offre sa collaboration au ministre Flemming, collaboration qui sera possible seulement si les droits constitutionnels et linguistiques de la communauté francophone sont respectés.

La situation politique actuelle

À la suite du vote de non-confiance sur le Discours du Trône et la défaite du gouvernement libéral de Brian Gallant, il est évident que le Parti conservateur tentera de gouverner pour les prochaines journées, semaines ou mois.

Égalité Santé a rencontré les différents partis politiques dans le cadre de la dernière campagne électorale et avons publié un tableau synthèse des rencontres. Le 13 septembre dernier, nous avons rencontré le chef du Parti conservateur qui nous a réaffirmé qu’il était en faveur de l’existence de deux régies de santé soit une anglophone et une francophone.

Il nous a aussi affirmé qu’il ferait une évaluation de l’entente avec Medavie dans les six (6) mois de la prise du pouvoir. Nous croyons que cette période est trop longue puisque le contrat est en place déjà depuis 10 mois.

Nous voulons aussi rappeler au Premier ministre désigné qu’il était en faveur d’un Conseil d’administration de régie totalement élu, qui pouvait choisir sa présidence parmi les membres élus. De plus, il était en faveur d’une direction générale de la régie nommée et au service du Conseil d’administration.

Monsieur Higgs nous avait aussi indiqué qu’il favorisait une décentralisation des pouvoirs au sein des régies en donnant plus de pouvoirs aux communautés locales capables de gérer leurs institutions de santé, comme Égalité Santé le recommandait dans son document « LA SURVIE DES HOPITAUX RURAUX – Charte des hôpitaux ruraux du Nouveau-Brunswick » et la fin de la privatisation des services de santé.

Égalité Santé continuera de défendre les intérêts de la communauté francophone et acadienne en santé et s’assurera que le prochain gouvernement conservateur respectera l’égalité de nos deux communautés, la Loi sur les langues officielles et ses engagements pris lors de la rencontre du 13 septembre dernier.

Brian Gallant est le seul chef qui ne souhaite pas discuter des services de soins de santé pour les francophones.

Dieppe, le 13 septembre 2018–Le premier ministre Brian Gallant se désintéresse des hôpitaux ruraux au Nouveau-Brunswick. Malgré sa déclaration que, sous son gouvernement, aucun hôpital rural ne serait fermé, il ne veut pas discuter de la situation actuelle de ces établissements qui perdent de plus en plus de services de soins de santé. Il ne veut donc pas non plus entendre parler de conseils d’administration formés de personnes bénévoles pour chacun de ces hôpitaux ruraux et régionaux.

Égalité Santé en Français (ESF) voit cependant, qu’une gouvernance locale est la solution idéale afin de rationaliser le coût des services de santé tout en assurant à la population de meilleures prestations de soins de santé.

Après des rencontres avec le chef du Parti conservateur Blaine Higgs ce matin et en avril 2017, la cheffe du NPD Jennifer McKenzie en mai 2018, le chef du Parti vert David Coon en juillet 2018, seul le ministre de la Santé, monsieur Benoit Bourque, a accepté une rencontre avec les représentants d’ESF.

« Aujourd’hui, nous faisons face à une situation alarmante et le chef du gouvernement ne veut pas discuter de ces enjeux même en période électorale. Bientôt nos hôpitaux ruraux fermeront d’eux-mêmes ayant leurs personnels à bout de souffle et des patients de plus en plus mal patients » a déclaré le Dr Hubert Dupuis, le porte-parole d’Égalité Santé en Français.

Il est de la toute première importance que la gestion des services de soins de santé redevienne la responsabilité de ceux à qui ils sont destinés, c’est-à-dire aux Acadiennes, Acadiens et les francophones de la province.

Nous avons droit à un système de santé équitablement financé comme l’est celui des anglophones avec les mêmes services de soins. Après cinquante (50) années de la reconnaissance du français comme langue officielle, la situation actuelle est devenue indécente.

La prise en main du Réseau Vitalité par la communauté acadienne et francophone passe par la fin des nominations politiques au sein du réseau et par la fin de l’ingérence du ministre de la Santé et ses fonctionnaires. Nous y avons droit, nous voulons une direction générale, médicale et infirmière pour chacun de nos hôpitaux qui agiront jour après jour à fournir à nos citoyens et citoyennes des services de soins de santé de qualité. Ceci inclut aussi la prise en charge des ambulances et du Programme Extra Mural.

Égalité Santé en Français œuvre depuis 2008 pour le retour de la pleine gestion de la régie de santé Vitalité par le biais d’un conseil d’administration élu au suffrage populaire et sans ingérence de la part du ministère de la Santé du Nouveau-Brunswick. Ce conseil aurait la responsabilité d’embaucher une personne à la direction générale de la régie.

 

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Égalité Santé en Français propose une liste de services hospitaliers plus appropriée pour la survie des hôpitaux ruraux

Inkerman, le 21 août 2018 – Dans un document qu’il a rendu public aujourd’hui, Égalité Santé en Français (ÉSF) exige du gouvernement du Nouveau-Brunswick l’établissement d’une accessibilité de services de soins de santé plus grande qui puisse répondre adéquatement aux besoins fondamentaux de la population en région dans les hôpitaux ruraux de la province.

« Nos gens en région rurale n’ont pas à payer plus que les autres pour leur accès aux soins de santé » selon président d’Égalité Santé en Français, Dr Hubert Dupuis.

Ce document de 16 pages qui est accessible sur le site Web de l’organisme ÉSF, réclame une gamme de services de santé de première ligne et la façon de les fournir à la population rurale du Nouveau-Brunswick tout en respectant des standards reconnus de qualité en santé au Canada.

« Il est injuste de demander à nos gens de se déplacer sur de grandes distances à leurs frais pour recevoir des soins de santé qu’ils ont droit de recevoir à leur hôpital rural, ceci devient discriminant et transgresse l’esprit de la loi qui dit que tout Canadien, toute Canadienne a accès gratuitement à des services de santé » de poursuivre le Dr Dupuis.

 

Il faut ajouter que la province a l’obligation constitutionnelle de protéger et de favoriser l’épanouissement de ses deux communautés linguistiques en respectant ces standards de qualité en santé qui énoncent clairement que le service doit être offert dans la langue et dans la culture de l’usager. Il est d’ailleurs prouvé que l’efficacité et l’efficience des services sont meilleures dans la langue et dans la culture du patient.

Rappelons qu’Égalité Santé en Français œuvre depuis 2008 pour le retour de la pleine gestion de la régie de santé Vitalité par le biais d’un conseil d’administration élu au suffrage populaire et sans ingérence de la part du ministère de la Santé du Nouveau-Brunswick. Ce conseil aurait la responsabilité d’embaucher une personne à la direction générale de la régie.

 

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Pour tout renseignement ou demande d’entrevue, veuillez contacter :
Dr Hubert Dupuis, président
Égalité Santé en Français N.-B. inc.

Brochure – La survie des hôpitaux ruraux – Version PDF

Communiqué – Version PDF

Le Premier ministre Gallant et l’AIINB doivent agir

Dieppe, le premier juin 2018—- Égalité Santé en Français joint sa voix aux organismes comme la Société de l’Acadie du N.-B. (SANB) et la Fédération des étudiants et des étudiantes du Centre universitaire de Moncton (FÉÉCUM) qui déplorent l’inaction et le silence de L’Association des infirmiers et infirmières du Nouveau-Brunswick (AIINB) dans le dossier de l’évaluation des diplômés. Pour le président d’Égalité Santé, Dr Hubert Dupuis, « il est temps de corriger cette situation discriminatoire pour nos diplômés francophones ».

Selon Égalité Santé, l’AIINB doit mettre de côté le NCLEX-RN immédiatement et mettre en place une évaluation alternative temporaire jusqu’à ce qu’elle ait adopté une nouvelle évaluation pour tous les diplômés qui veulent pratiquer au Nouveau-Brunswick. Cette nouvelle évaluation devra respecter les principes de notre Loi sur les langues officielles du Nouveau-Brunswick.

Égalité Santé demande également au Premier ministre Gallant de s’impliquer immédiatement et publiquement dans le dossier puisqu’il ne peut pas déléguer sa responsabilité comme Premier ministre de faire respecter la Loi sur les langues officielles du Nouveau-Brunswick.

Égalité Santé appuie les démarches juridiques entreprises dans ce dossier par la SANB et la FÉÉCUM pour mettre fin à cette discrimination envers nos diplômés francophones en science infirmière.

Dr Dupuis ajoute que « Le Premier ministre Gallant et l’AIINB doivent dans les plus brefs délais mettre fin à leur silence et corriger cette discrimination envers les diplômés francophones. »

 

VITALITÉ DOIT RECONSIDÉRER LA DÉCISION DE SON PDG

Dieppe, le 15 février 2018—-Égalité Santé a demandé au Conseil d’administration, lors de sa réunion du 13 février dernier, de reconsidérer la décision de sa direction générale de mettre fin aux soins en oncologie par le personnel infirmier des hôpitaux de Grand-Sault et de Saint-Quentin.

« Nous croyons que les prémisses qui ont poussé la direction générale à prendre cette décision sont erronées » affirme Dr Hubert Dupuis, président d’Égalité Santé. Selon Gilles Lanteigne, les normes reconnues ne soutiennent pas le maintien de ces services aux deux hôpitaux. Monsieur Lanteigne se base sur la norme de 50 patients de la BC Cancer Agency. Cette norme n’existe pas. La BC Cancer Agency parle de 50 drogues administrées par année pour maintenir la certification du personnel infirmier.

« Les experts affirment que chaque traitement en oncologie contient de 2.5 à 3 drogues par traitement ce qui signifie que le personnel de ces deux hôpitaux dépassera largement la norme suggérée par la BC Cancer Agency, de dire Dr Dupuis.

De plus, le Nouveau-Brunswick n’a pas encore adopté une norme quelconque pour les soins en oncologie. Il semble qu’un comité pourrait être mis en place pour faire l’étude de la question et suggérer une norme.

Il est aussi curieux de constater que les institutions anglophones offrent le service d’oncologie de la même manière qui était en place depuis fort longtemps à Grand-Sault et Saint-Quentin. Il est désolant de voir que le réseau francophone s’en prend à des centres hospitaliers francophones pour les démolir au lieu de rendre plus équitable l’accessibilité de services de santé à la communauté francophone et en particulier dans le cas de Grand-Sault et de St-Quentin. La décision du réseau de mettre fin aux services d’oncologie à Grand-Sault et de St-Quentin favorisera l’assimilation de francophones qui iront recevoir ces services à Perth-Andover.

De plus, la direction de Vitalité a invoqué aussi la question du transport des médicaments, ce qui est un faux débat. Le transport qui était en place respectait toutes les normes.

Enfin, Égalité Santé soutient qu’une décision de ce type relève du Conseil d’administration qui, selon la Loi sur les régies régionales de la santé doit diriger et gérer les activités et les affaires internes de la régie. La direction générale doit rendre compte au Conseil d’administration et c’est le Conseil d’administration qui doit prendre la décision lors d’une réunion publique.