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Inquiétude pour le personnel médical

Le Bureau de direction d’Égalité santé en français (Égalité Santé) s’est réuni, par conférence téléphonique vendredi après-midi, pour discuter de sa grande inquiétude face à l’incertitude du personnel médical dans chacune de nos institutions de santé. Tous les intervenants se préparent et travaillent fort pour répondre aux nombreux défis de cette crise, mais ils le font sans connaître le plan global qui est encore en développement et ceci doit leur créer un sentiment d’insécurité.

Malgré les déclarations du Réseau de santé Vitalité, lors de son entrevue du 31 mars dernier, qui affirmait être prêt à affronter la crise du COVID-19, le gouvernement continue de marteler que leur plan sera présenté dans la prochaine semaine et qu’ils sont en discussions avec les réseaux de santé. Force est donc de constater que les plans ne sont pas prêts à être présentés. Le Réseau de santé Vitalité devrait donner l’heure juste à la population francophone du Nouveau-Brunswick. Le plan est en préparation et est évolutif et il n’est pas prêt à être présenté.

Égalité Santé constate également que dans cette gestion de la crise COVID-19, la bureaucratisation de notre système de santé entraîne de l’inefficacité. Pendant que les gestionnaires doivent se concentrer sur la préparation du plan de gestion de crise, ils ne peuvent être dans nos institutions de santé pour voir à la mise en œuvre des mesures de gestion de crise.

Égalité Santé demande depuis plusieurs années déjà, la mise en place de directions locales dans les hôpitaux ainsi que de directions de soins infirmiers et médicaux. Ceci permettrait à ceux-ci de mettre en place les mesures de gestion recommandée pendant cette pandémie. Être sur le terrain, permettrait aux directions de discuter et de rassurer le personnel et surtout de s’assurer de leur sécurité et de leur bien-être au quotidien. Le bien-être du personnel médical est la priorité pour que notre système de santé puisse passer au travers cette crise, mais aussi pour que notre système soit fonctionnel après la crise.

Nous demandons au Réseau de santé Vitalité de présenter à la population francophone leur plan ou du moins donner l’information telle qu’elle est actuellement, pour que la population et le personnel médical soient rassurés sur leur système de santé. Il est grandement temps que l’information circule de façon claire et précise. La transparence des informations véhiculées et les communications dans la langue du patient sont deux éléments essentiels pendant cette pandémie mondiale.

Égalité santé félicite madame Norma McGraw

Dieppe, le 27 février 2020 – Égalité santé en français (Égalité Santé) félicite madame Norma McGraw pour le geste courageux qu’elle vient d’accomplir en démissionnant comme vice-présidente du Conseil d’administration du réseau de santé Vitalité et comme membre de ce même Conseil d’administration.

Nous voulons souligner son sens profond d’éthique, ses convictions personnelles et son sens du devoir de représentation de la population qui l’a élue.

Les énoncés qu’elle a faits lors de la conférence de presse sont une preuve évidente que la communauté francophone ne contrôle pas les institutions de santé du réseau Vitalité. Le réseau est contrôlé par le directeur général, Gilles Lanteigne, qui est de fait l’employé du ministre de la Santé. La présidente du Conseil d’administration, Michelyne Paulin, a laissé ce dernier usurper les pouvoirs du Conseil d’administration.

Comme madame McGraw l’a si bien dit, trop de décisions sont prises à huis clos. Souvent, le Conseil doit voter des résolutions en bloc qui comme des lois omnibus, ont des effets qui ne sont pas visibles lors de l’adoption en bloc. De plus, la majorité des grandes décisions qui relèvent du Conseil d’administration sont déclarées des décisions opérationnelles par le directeur général et ne sont pas discutées aux réunions de ce Conseil comme la question de l’oncologie à Grand-Sault et St-Quentin.

La Loi sur les régies régionales de la santé (LRRS) est très claire: ‘’Les activités et les affaires internes d’une régie régionale de la santé sont dirigées et gérées” par le Conseil d’administration tandis que le directeur général doit rendre compte au conseil de la gestion générale et de la conduite des affaires internes de la régie régionale de la santé dans le cadre des politiques et des directives du conseil. Ce n’est pas le cas actuellement. Le directeur général prend toutes les décisions et la présidente du Conseil le laisse faire, laissant le directeur tout contrôler.

Égalité Santé réitère sa position à l’effet que Gilles Lanteigne doit être congédié et que Michelyne Paulin doit démissionner. Égalité Santé déplore la démission de Norma McGraw mais la comprend puisque le climat qui existe au sein du Conseil d’administration est toxique.

Un changement s’impose à la direction de Vitalité!

Dieppe le 19 février 2020 – La sortie du premier ministre dimanche soir est un exemple concret que la politique joue un trop grand rôle dans la prise de décisions sur les soins de santé. Le gouvernement actuel veut consulter la population pour la convaincre de l’efficacité de son plan, alors que l’on sait qu’elle refuse ce plan. Ce dont la population a besoin, c’est d’un nouveau plan qui pourra assurer des soins de santé aux communautés rurales et à l’ensemble des citoyens du Nouveau-Brunswick.

C’est une des conclusions auxquelles est parvenu le Conseil d’administration d’Égalité santé en français lors de la réunion tenue le 17 février. Le Conseil formé de représentants de différentes régions de la province a aussi perdu confiance dans les dirigeants de la régie Vitalité qui n’ont pas su défendre les intérêts des communautés qu’ils représentent et plus particulièrement nos communautés rurales.

Le Conseil d’administration d’Égalité santé a unanimement adopté deux résolutions demandant le congédiement du directeur général de la régie, Gilles Lanteigne, et la démission de la présidente du Conseil d’administration, Michelyne Paulin. Madame Paulin et monsieur Lanteigne ont empêché les membres du Conseil d’administration de jouer leur rôle soit celui de voir aux intérêts de nos communautés en santé.

De plus, ils ont instauré un climat de peur d’être poursuivi au sein du Conseil d’administration au point tel que les membres craignent de donner publiquement leur opinion sur des sujets d’ordre général comme le plan Lanteigne-McGrath.

Que disent les chiffres du ministère?

Le « Quartely MIS Report of Hospital Services (Preliminary Data) » de l’année 2018-2019 nous donne un portrait quelque peu différent de celui qui nous a été présenté par le directeur général du réseau de santé Vitalité lors de l’annonce de la fermeture de 3 urgences du réseau Vitalité. Les fermetures proposées sont de 22 heures à 8 heures le lendemain.

Selon ces données, plus de 6000 personnes (tableau 1) qui  se sont rendues à une de ces urgences seraient allées dans une autre urgence. Ce nombre correspond uniquement aux statistiques pour la période minuit à 8 heures. Ce chiffre est encore plus grand lorsque nous lui ajoutons la proportion de visites entre 22 heures et minuit (tableau 2).

La direction générale du réseau, Gilles Lanteigne, a affirmé que la moyenne de patients vus à l’urgence de ces hôpitaux était de 5 patients. Or cette moyenne est seulement exacte lorsque nous considérons les cas critiques (tableau 3). Elle est dans certains cas le double lorsque nous tenons compte du nombre total de visites durant la période de 22 heures à 8 heures le lendemain.

Lorsqu’une personne demande d’aller à l’hôpital, elle ne sait pas si elle est un code 1,2, 3, 4 ou 5. Elle sait, ou on constate qu’elle n’est pas bien, et qu’elle doit avoir des soins immédiats. Le triage se fait à l’urgence.

Il est évident que ce plan ne tient pas compte de la réalité quotidienne du personnel hospitalier, du système de transport ambulancier, de notre réalité géographique et rurale et encore moins des besoins de la population.

Plusieurs autres préoccupations et questions de la population n’ont pas été répondues :

  • Les urgences où seraient dirigés les patients la nuit fonctionnent déjà à plein régime. Pourront-elles absorber ce surplus de patients?
  • Qui s’occupera pendant la nuit, des patients admis à l’urgence durant la journée ?
  • Le gouvernement a affirmé que ce n’était pas une question d’argent. Mais pourquoi? Quelles sont les vraies raisons?
  • L’objectif de ce plan semble être de transformer ces hôpitaux en centres de santé communautaires ou en foyers de soins;
  • Quelles sont les prochaines étapes?
  • Les patients se rendront-ils à une urgence plus loin?
  • Leur état de santé permettra-t-il qu’ils ou elles s’y rendent en vie?

Nous avons dans notre province une population rurale qui a droit à des soins et des urgences 24 heures par jour et 7 jours par semaine.  Ce plan a été préparé sans véritable consultation des professionnels de la santé et de la population. Le ministre de la Santé doit exiger le retrait de ce plan qui selon l’annonce « permettra au système de santé de respirer » mais, qui selon nous, mettra des vies en danger.

 

Les données d’Égalité santé étaient incorrectes

Dieppe, le 13 février 2020 — Nous avons publié hier un communiqué et des données prouvant que l’affirmation faite par le directeur général du réseau Vitalité était incorrecte et fausse. Ces données à l’effet que les trois (3) hôpitaux sous Vitalité servaient en moyenne 5 patients par nuit étaient et sont encore exactes. Nous nous excusons auprès de tous et auprès de Gilles Lanteigne pour la diffusion de cette information erronée.

Sans vouloir nous justifier, nous voulons expliquer ce qui s’est passé et a causé cette erreur inexcusable. Comme les réseaux et le ministère ne publient pas ces données, nous les avons obtenues par le biais d’informateurs qui nous ont fourni et confirmé les données pour les quatre trimestres de 2018-2019. Ce n’est qu’en soirée le 12 février, lorsque nous avons reçu la version papier de ces informations que nous avons constaté que les données que nous avions étaient cumulatives. Ce gros détail a échappé à tous et à toutes. Ce n’est pas une justification pour notre erreur mais une explication.

Depuis plusieurs années. Égalité santé réclame plus de transparence du gouvernement et des régies. Si ces données étaient rendues publiques comme elles devraient l’être, nous n’aurions pas commis cette bévue.

Cette mise au point étant faite, il n’en demeure pas moins que la fermeture de ces urgences est inacceptable et met en péril la vie et la santé de nos concitoyens et concitoyennes.

Fermer des urgences d’hôpitaux ruraux : ce n’est qu’un début!

Dieppe – le 11 février 2020 –  L’annonce prévue pour ce mardi matin, selon laquelle le ministre de la Santé accompagné de ses deux employés, Gilles Lanteigne et Karen McGrath, doit annoncer la fermeture durant 10 heures par jour de six (6) urgences en milieu rural est une décision insensée, illogique et inacceptable selon Égalité santé en français (Égalité Santé). « Une telle décision met en danger la santé des citoyennes et citoyens de notre province », de dire Dr Hubert Dupuis, président d’Égalité Santé.

Rien ne peut justifier une telle décision selon Égalité Santé. Le gouvernement parlera d’économies mais elles seront minimes, tout au plus, et entraîneront des coûts supplémentaires en transport ambulancier ou en soins médicaux. L’impact sera encore plus important du côté francophone dû aux moindres services dont sont dotées les institutions francophones.

Égalité Santé ne comprend pas que le directeur général de Vitalité, Gilles Lanteigne, puisse faire partie d’une telle décision alors que la régie a, selon la Loi, la responsabilité d’assurer la prestation des services de santé et de les administrer dans la région pour laquelle elle est établie. Fermer des urgences va à l’encontre de la responsabilité de Vitalité d’assurer la prestation de services à la communauté.

Égalité Santé est convaincu que la fermeture de ces urgences et la fermeture des laboratoires dans les hôpitaux ruraux ne constituent qu’une première étape et que le gouvernement Higgs-Austin a l’intention de transformer les hôpitaux ruraux en centres de soins communautaires ou en foyers de soins. Il veut de plus couper des services de soins de santé dans plusieurs institutions francophones comme si nous étions dotés d’autant de services de soins de santé que les institutions anglophones.

Le gouvernement doit prendre conscience que de fermer les urgences des régions rurales francophones va à l’encontre de leur droit à des services de santé. Ce ne sont pas des citoyens de second ordre.

« La responsabilité d’un gouvernement est d’assurer l’accessibilité des soins de santé à ses concitoyens et concitoyennes aussi bien en région rurale qu’urbaine et non de mettre leur vie et leur santé en péril, »de conclure Dr Dupuis.

 

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Les soins de santé en crise au Nouveau-Brunswick?

Dieppe, le 9 janvier 2020 – Égalité santé en français comme d’autres personnes croient que nous vivons une crise majeure dans les soins de santé au Nouveau-Brunswick. Cette situation aurait pu être moins catastrophique pour la population si les responsables de la gestion des soins de santé, depuis les 10 dernières années, avaient géré le système de façon efficace. Il est grandement temps que la population reprenne le contrôle de sa régie de santé avant qu’elle ne passe aux mains du privé comme c’est le cas déjà dans certains secteurs, tels que l’Extra-mural et Ambulance NB.

Égalité santé en français proclame pourtant depuis de nombreuses années que la structure actuelle mise en place dans le Réseau de santé Vitalité ne fonctionne pas. Que penser des nombreuses fermetures de services dans les hôpitaux en région rurale, des infirmières à bout de souffle, victimes d’une gestion de personnel désastreuse, des patients qui se disent inquiets, avec raison? Et que dire de nos jeunes qui souffrent de problèmes de santé mentale et qui devront attendre possiblement plus de 3 à 4 ans pour la mise sur pied d’un nouveau centre d’excellence ? Les décisions se prennent selon la crise du moment et ne sont pas planifiées. « Depuis trop longtemps maintenant, la gestion des soins de santé est gérée à court terme, le temps est venu de lever la tête et de voir un portrait clair de la situation et de mettre en place une structure organisationnelle proche du patient et des communautés », mentionne Dr Hubert Dupuis, président d’Égalité santé en français.

Égalité santé en français est profondément inquiet que le gouvernement actuel puisse avoir une compréhension des besoins essentiels de la population après une aussi courte gouvernance. Nous demandons donc au gouvernement Higgs d’écouter la population et les experts sur le terrain dans chacune des collectivités, afin de prendre des décisions éclairées et qui auront, ne l’oublions pas, un impact majeur non seulement sur le budget, mais sur toute la population du Nouveau-Brunswick, tant pour nos aînés que sur les prochaines générations. Les décisions prises dans les prochains mois devront être bien mûries pour éviter le désastre.

Égalité santé en français œuvre depuis 2008 pour le retour de la pleine gestion de la régie de santé Vitalité par le biais d’un conseil d’administration élu au suffrage populaire et indépendant du ministère de la Santé du Nouveau-Brunswick.

Les fermetures de services de soins de santé : le temps des excuses est terminé : c’est le temps de rendre des comptes

La fermeture de l’hôpital régional de Campbellton le 22 novembre dernier par le réseau de santé Vitalité a été justifiée par le directeur général par l’engorgement de l’hôpital. Le prolongement de la fermeture des services d’obstétrique et de pédiatrie ne peut pas s’expliquer par un nombre de patients en attente d’un placement dans des foyers de soins ou un tsunami gris comme disait le ministre de la santé. « La seule explication pour cette fermeture prolongée de ces deux services est le manque de planification ainsi que la pauvre gestion des services cliniques » selon le président d’Égalité santé en français, Dr Hubert Dupuis.

C’est exactement ce qui s’est passé lors des fermetures de ces services d’obstétriques à l’hôpital Chaleur au cours de la dernière année, d’ajouter Dr Dupuis. Encore une fois, à cause de sa gestion régionale et l’absence de direction locale, le réseau met en danger la sécurité et la santé de ces patientes et patients en les obligeant à voyager près d’une heure en hiver pour se rendre dans un autre hôpital.

Le ministre de la Santé doit demander à son employé, le directeur général du réseau Vitalité, une reddition de comptes sur sa gestion régionale et locale ainsi que sur les services offerts par le réseau Vitalité à la population du Restigouche.

Le Conseil d’administration doit demander des comptes au directeur général sur sa gestion régionale catastrophique mais aussi sur la fermeture de services de soins à l’hôpital régional de Campbellton. Le Conseil d’administration doit connaître les répercussions des fermetures de services de soins de santé sur la population du Restigouche au lieu d’entériner sans questionner le rapport du directeur général. Le réseau a le devoir de discuter de ces fermetures en public lors de sa prochaine réunion du Conseil d’administration le 10 décembre. Les membres du Conseil sont en place pour représenter la population et non pour servir le ministre ou le gouvernement en place.

Égalité santé en français dénonce vigoureusement les propos de Higgs

Aujourd’hui, le gouvernement Higgs-Austin a dévoilé ses intentions de couper dans les services de soins de santé. Hier, lors d’une émission de la CBC, le ministre de la santé, Hugh Flemming, a été clair: « tout est sur la table ».

Cet après-midi, le Premier ministre a ajouté qu’il n’était pas question d’offrir dans le réseau de santé de la communauté francophone des services de soins de santé si ces services étaient offerts dans le réseau de la communauté anglophone. Le Premier ministre ne reconnaît pas les droits de la communauté francophone d’avoir des institutions de santé de qualité égale à celles de la communauté anglophone, tel que prévu dans l’article 16.1 de la Charte canadienne des droits et libertés (Charte).

Pour monsieur Higgs, l’argent passe avant les droits collectifs de la communauté linguistique francophone. Puisque les institutions de santé de la communauté francophone sont moins bien dotées que celles de la communauté anglophone, il est évident qu’il considère que les francophones sont des citoyens et citoyennes de deuxième ordre, de déclarer Dr Dupuis, président d’Égalité santé en français (Égalité Santé).

Égalité Santé continuera de réclamer les droits de la communauté linguistique francophone d’avoir des institutions de santé égales à celles de la communauté anglophone comme le prévoit la Charte. « Égalité Santé n’accepte pas que notre communauté francophone soit traitée comme une communauté inférieure à la communauté anglophone » d’ajouter Dr Dupuis.

Égalité santé en français œuvre depuis 2008 pour le retour de la pleine gestion de la régie de santé Vitalité par le biais d’un conseil d’administration élu au suffrage populaire et indépendant du ministère de la Santé du Nouveau-Brunswick.

L’engorgement des hôpitaux : le vrai problème

Dieppe le 25 novembre 2019 – Lors de la conférence de presse tenue à Campbellton le 21 novembre dernier, le directeur général du réseau Vitalité a clairement énoncé le problème qui existait à l’hôpital régional de Campbellton. Il a dit que sur les 145 lits en soins aigus, 70 personnes étaient en attente d’un placement dans un foyer de soins.

Plus tard dans la journée, le ministre de la Santé entouré des députés de la région, dans son vocabulaire particulier, a décrié la situation comme suit; « C’est une tempête qui se forme : le tsunami gris. » Ça ne peut être plus clair. Trop de personnes qui devraient être ailleurs occupent des lits d’hôpitaux.

Depuis ces déclarations, nous entendons parler de centralisation des soins de santé et de rationalisation des laboratoires. « Rien pour régler le véritable problème : l’engorgement de nos lits d’hôpitaux par des personnes qui seraient mieux chez elles avec des services supplémentaires ou dans des foyers de soins. » d’ajouter Dr Dupuis, président d’Égalité santé en français (Égalité Santé).

Comment pouvons-nous éviter l’engorgement de nos hôpitaux? La première étape de la solution à cet engorgement est, selon Égalité Santé, le transfert de l’Unité des services de foyers de soins qui est actuellement sous le Développement social, à la Santé.

Ce transfert assurerait un continuum dans les soins, éviterait le dédoublement d’évaluations et permettrait un placement plus rapide. « La majorité des provinces canadiennes ont effectué ce transfert », de préciser Dr Dupuis. Il est évident qu’il faut construire des foyers de soins tout en priorisant l’ajout des services de soins à domicile pour nos personnes âgées au lieu de maintenir la privatisation du Programme Extra-Mural. Il faut, pour les personnes qui veulent demeurer dans leur domicile, leur assurer l’aide qui leur est nécessaire.

Égalité Santé soutient qu’il serait ainsi possible de désengorger nos hôpitaux puisque à la fois le ministre de la Santé et le directeur général du réseau ont identifié la cause : l’engorgement. Il faut maintenant trouver les solutions appropriées à ce problème spécifique.